MADRID, 12 novembre (EUROPA PRESS) –
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a souligné lors de la COP29 que l'Union européenne (UE) s'est engagée à soutenir les pays en développement et a souligné que « l'euro est la monnaie du climat ».
« Un total de 31 milliards de dollars sur la promesse de 100 milliards, c'est plus que la juste part de l'UE », a-t-il souligné lors de son discours lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) qui se déroule à Bakou (Azerbaïdjan).
Le succès du Sommet dépend de l'accord sur le Nouvel Objectif Collectif Quantifié, un élément de l'Accord de Paris conçu pour établir un objectif financier pour soutenir les pays en développement dans leurs actions climatiques après 2025. L'objectif actuel est de 100 milliards de dollars par an et est considéré comme insuffisant. Il n’existe cependant pas de consensus sur le montant exact ni sur les formules à utiliser pour accroître son ambition.
Dans son discours, Michel a encouragé le G7 et les autres économies émergentes à « suivre l'exemple » de l'UE. Selon lui, l'élargissement du groupe des contributeurs est une condition préalable à la réalisation d'un nouvel objectif de financement plus ambitieux.
« Nous soutenons une approche progressive. Nous croyons dans la tarification du carbone comme un puissant levier. Et nous pensons également que le commerce international et les banques de développement doivent se mobiliser pour mettre en œuvre cet accord », a-t-il ajouté.
En outre, il a averti que « chaque semaine, quelque part dans le monde, nous sommes confrontés aux conséquences dévastatrices du changement climatique ». En ce sens, il s'est exprimé dans le même sens que le président du gouvernement, Pedro Sánchez, et a souligné que cette « menace climatique » est « une existence pour l'espèce humaine ».
Dans un message sur la plateforme « X », Michel a félicité le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, pour avoir accueilli le sommet sur le climat, « un moment important pour faire avancer l'agenda climatique urgent », et a une fois de plus insisté sur le fait que l'UE s'engage à apporter des solutions financières. la solidarité et ses objectifs climatiques.
À son tour, il a discuté avec lui de tous les aspects des relations bilatérales entre l'UE et le pays, ainsi que de l'état du processus de normalisation entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. La semaine dernière, Michel a rencontré le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan à Budapest, en Hongrie.