« L’État de droit l’emporte toujours à la fin »

MADRID, 14 juillet (EUROPA PRESS) –

Le secrétaire général du PP et porte-parole du Groupe populaire au Congrès, Cuca Gammara, a assuré ce jeudi que « l’Etat de droit l’emporte toujours à la fin », d’après l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a donné raison de juger Pablo Llarena sur l’euro-ordonnance contre la Belgique, ouvrant la voie à la reddition de l’ancien président catalan Carles Puigdemont.

L’avocat général de la Cour de la CJUE a estimé que la justice belge ne peut rejeter la remise des accusés par le « procés » réclamé par le juge Llarena, dont Puigdemont, en se fondant sur le risque que leurs droits fondamentaux soient violés s’ils ne le font pas. démontrer des lacunes systémiques et généralisées en Espagne, ni remettre en question les pouvoirs de la Cour suprême en tant qu’autorité pour émettre de telles ordonnances européennes.

L’avis de l’avocat général de la CJUE n’est pas contraignant pour la Cour de justice européenne, mais dans la grande majorité des cas, les peines prononcées par la justice européenne suivent la ligne tracée par ces avis.

Lorsqu’on lui a expressément demandé comment elle évaluait cette décision du procureur général, Cuca Gamarra s’est limitée à assurer les journalistes dans les couloirs du Congrès : « L’État de droit l’emporte toujours à la fin.

MONTSERRAT ET ZARZALEJOS CÉLÈBRENT LA DÉCISION

Depuis Bruxelles, la porte-parole du PP à Bruxelles, Dolors Montserrat, et le député européen Javier Zarzalejos, ont célébré la décision de l’avocat de la CJUE qui s’est mis d’accord avec la justice espagnole et ont déclaré qu’ils espéraient que la Cour de justice de l’UE statuerait en la même direction et prononcer la peine bientôt.

Montserrat s’est félicitée de cette décision car, comme elle l’a souligné, ces dirigeants indépendantistes « ont porté un coup à la démocratie espagnole et c’est devant la justice espagnole qu’ils doivent répondre ». Selon lui, « les fugitifs ne peuvent échapper à leurs crimes commis en Espagne pour lesquels ils doivent être jugés ».

« C’est une très bonne nouvelle pour les démocrates contre les fugitifs de la justice. Nous voulons que la Cour de justice de l’UE aille dans la même direction et rende un jugement bientôt », a déclaré Montserrat, selon un communiqué publié par le PP.

De la même manière, le député européen Javier Zarzalejos a assuré qu’ils devraient se féliciter pour cette décision de l’avocat général qui « réaffirme l’esprit et la lettre de l’Euroordre ». Selon lui, « par cet avis, il met fin à la requête déviée de la justice belge qui a rejeté la remise de ceux qui sont accusés de crimes très graves ».