MADRID, 23 octobre (EUROPA PRESS) –
Le ministre par intérim des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a proposé à ses homologues européens de revoir les sanctions de l’UE contre le Venezuela à la lumière des progrès enregistrés dans le dialogue entre le gouvernement de Nicolas Maduro et l’opposition.
Albares a formulé cette proposition lors du Conseil des Affaires étrangères tenu à Luxembourg, en proposant que les Vingt-Sept étudient « la révision des sanctions de l’Union européenne contre le Venezuela, conformément aux récentes décisions des États-Unis à cet égard et compte tenu de l’évolution positive de la situation ». dialogue entre Vénézuéliens ».
Le ministre faisait référence à l’accord conclu la semaine dernière à la Barbade entre le gouvernement et la Plateforme unitaire qui rassemble les principaux partis d’opposition en vue de la tenue des élections présidentielles au second semestre 2024, qui inclut entre autres « le droit de vote. chaque parti politique de choisir librement et conformément à ses mécanismes internes son candidat à l’élection présidentielle.
À la suite de cet accord, les États-Unis ont annoncé la levée temporaire de certaines sanctions imposées au secteur pétrolier vénézuélien, après quoi Caracas a procédé à la libération de cinq prisonniers politiques, dont l’ancien député Juan Requesens et le journaliste Roland Carreño.
Selon Albares, le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, « a accepté » sa demande et a annoncé qu’il présenterait « cette étude de révision » lors d’un futur Conseil des Affaires étrangères.
En juillet déjà, lors du sommet entre l’UE et la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), Borrell avait déjà fait savoir que l’UE serait prête à alléger les sanctions tant qu’il y aurait des progrès vers la tenue d’élections inclusives. et « démocratique ».
Actuellement, l’UE maintient un embargo sur les armes et tous les matériels susceptibles d’être utilisés à des fins de répression interne au Venezuela, ainsi qu’une interdiction de voyager et le gel des avoirs de 55 Vénézuéliens responsables de violations des droits de l’homme et d’avoir porté atteinte à la démocratie et à l’État de loi dans le pays