L'Espagne exige la libération du journaliste américain Evan Gershkovich en Russie


Dossier – Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, lors d'une conférence de presse, au Palais de Viana, le 6 juin 2024, à Madrid (Espagne). – Matias Chiofalo – Europa Press – Archives

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MADRID, 19 juillet. (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a exigé ce vendredi la libération du journaliste américain Evan Gershkovich, condamné à 16 ans de prison en Russie pour délits d'espionnage.

Albares s'est dit « profondément préoccupé » par la condamnation du journaliste « après un processus sans garanties », comme il l'a dénoncé. « Nous exigeons sa libération », a affirmé le chef de la diplomatie espagnole dans un message sur le réseau social X, dans lequel il a également défendu que « l'Espagne sera toujours attachée à la liberté d'expression et de la presse ».

Un tribunal russe a condamné vendredi le journaliste américain, détenu l'année dernière dans la ville d'Ekaterinbourg et accusé d'espionnage, à 16 ans de prison dans une colonie à sécurité maximale, accusations pour lesquelles il encourt jusqu'à 20 ans de prison.

Les États-Unis ont dénoncé la « détention illégale » du journaliste qui travaille pour le journal américain « The Wall Street Journal », même si le parquet russe a récemment approuvé le mémoire d'accusation selon lequel Gershkovich aurait collecté des informations sur un sous-traitant russe de la défense en faveur des services américains.

L'Union européenne a accusé Moscou d'avoir rendu une décision « politiquement motivée » et a dénoncé le fait que « la Russie utilise son système judiciaire politisé pour punir le journalisme ».