L’Espagne et les pays de l’UE étudient des sanctions nationales contre les colons en réponse au blocus de la Hongrie et de la République tchèque


Dossier – Affrontement entre colons israéliens et palestiniens à Hébron -Mamoun Wazwaz/Apa Images Via Zum / Dpa – Archive

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BRUXELLES, 19 février (EUROPA PRESS) –

L’Espagne et d’autres États membres de l’Union européenne envisagent de conclure un accord pour approuver des sanctions nationales contre les colons radicaux en Cisjordanie face au blocus persistant imposé par la Hongrie et la République tchèque, qui empêche l’unanimité nécessaire pour des mesures punitives au niveau européen. .

Les Vingt-Sept étudient les moyens de surmonter le veto des deux partenaires et négocient un accord permettant à chaque État membre d’approuver ses propres mesures nationales contre les responsables d’attaques contre des citoyens palestiniens, selon des sources diplomatiques concernant le débat entre les ministres des Affaires étrangères de ce lundi à Bruxelles. .

Cela ferait suite à la mesure prise par la France, qui a sanctionné la semaine dernière 28 « colons israéliens extrémistes » liés à des incidents violents en Cisjordanie qui se verront interdire l’entrée dans le pays.

La Belgique a également annoncé des mesures nationales en décembre dernier et ce lundi sa ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a dénoncé la recrudescence des violences des colons radicaux en Cisjordanie. « Plusieurs pays de l’Union européenne sont prêts à les suivre. Et nous allons voir à 27 si nous pouvons avancer ensemble », a-t-il déclaré.

À son arrivée, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a défendu que « une fois pour toutes les sanctions » proposées contre les colons violents qui « tournent » à la table des ministres depuis un certain temps. « S’il n’y a pas d’accord, l’Espagne avancera individuellement ces sanctions », a-t-il déclaré.

D’autres États membres, comme les Pays-Bas ou la Lituanie, donnent la priorité à des mesures au niveau européen, mais si la décision est reportée plus longtemps, ils accueilleraient également favorablement l’adoption de sanctions nationales.

Parallèlement, le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, a accru la pression pour débloquer cette situation après que des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni, pays liés à Israël, aient approuvé des sanctions dans ce sens.

« Je n’ai pas encore l’accord de tous les Etats membres, mais je continuerai à faire pression car si nous voulons maintenir notre crédibilité, nous devons dénoncer ce qui se passe en Cisjordanie », a-t-il déclaré.

Les mesures contre les colons israéliens radicaux impliqués dans des épisodes de violence en Cisjordanie sont bloquées par le refus de la Hongrie et de la République tchèque, malgré le fait que les 27 ont convenu en décembre dernier de redoubler les sanctions contre le Hamas et d’agir contre les responsables des attaques contre les Palestiniens. citoyens.