MADRID, 12 juillet (EUROPA PRESS) –
L’Espagne, ainsi que huit autres pays de l’UE, a décidé de continuer à collaborer avec les six ONG palestiniennes qu’Israël a déclarées être des organisations terroristes en octobre dernier après n’avoir pas reçu de preuves suffisantes du gouvernement israélien pour justifier un changement de politique.
Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères et repris également par leurs homologues d’Allemagne, de Belgique, du Danemark, de France, d’Irlande, d’Italie, des Pays-Bas et de Suède, ils ont souligné que « les accusations de terrorisme ou les liens avec des groupes terroristes doit toujours être traité avec la plus grande rigueur », après la décision adoptée par Israël le 22 octobre.
En conséquence, « les nominations ont été soumises à
évaluation approfondie et minutieuse » au cours de laquelle « aucune information substantielle n’a été reçue d’Israël qui justifierait de revoir notre politique à l’égard des six ONG palestiniennes ».
Cependant, l’Espagne et les huit autres pays de l’UE soulignent que « si des preuves du contraire étaient fournies, nous agirions en conséquence ».
Pendant ce temps, « en l’absence de telles preuves, nous poursuivrons notre coopération et notre ferme soutien à la société civile dans les territoires palestiniens occupés », précisent-ils, tout en défendant qu' »une société civile libre et forte est essentielle pour promouvoir
valeurs démocratiques et la solution à deux États ».
Le gouvernement israélien a déclaré Addameer, Al Haq, Bisan Center, Defence for Children International-Palestine (DCI-P), Union of Agricultural Work Committees (UAWC) et Union of Palestinian Women’s Committees (UPWC) comme organisations terroristes après avoir considéré que ces ONG palestiniennes avait des liens suffisants avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), qui est considéré à la fois par l’UE et les États-Unis comme une organisation terroriste.