– Juanma Serrano – Europa Press
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Madrid 29. (Europa Press) –
Le gouvernement espagnol semble bon par la proposition de la Commission européenne de suspendre partiellement la coopération scientifique avec Israël, mais considère que l'UE devrait aller plus loin dans sa réponse à la violation des droits de l'homme qui est produit dans la bande de Gaza et suspendre l'accord d'association avec ce pays.
« Nous soutenons la mesure, mais l'Espagne estime que la gravité de la violation des droits de l'homme à Gaza, vérifiée par le rapport de la Commission européenne, nécessite d'aller plus loin et de suspendre l'ensemble de l'accord d'association de l'UE-Israël comme l'Espagne demande longtemps », ont indiqué des sources du ministère des Affaires étrangères à Europa Press.
Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, et le président du gouvernement lui-même, Pedro Sánchez, ont revendiqué la suspension de l'accord d'association avec Israël en fonction de la violation de l'article qui nécessite du respect pour les droits de l'homme et a critiqué une double norme par rapport à ce pays, par opposition aux sanctions qui ont été imposées à la Russie pour leur invasion de l'Ukraine.
La Commission européenne a proposé que la suspension partielle de l'horizon du programme européen des sciences et de la recherche de cette lundi, en représailles pour la détérioration continue de la crise humanitaire à Gaza, malgré l'accord signé avec l'Union européenne il y a quelques semaines pour améliorer l'accès à la bande.
Plus précisément, ce que Bruxelles propose, c'est la suspension des entités établies en Israël dans les activités financées dans le cadre de l'accélérateur du Conseil européen de l'innovation (EIC), donc cela aurait un impact principalement sur les fonds qui s'arrêteront aux start-ups, également pour un usage civil et militaire, mais n'impliquent pas complètement de réduire la coopération scientifique avec Israël dans le cadre d'Horzon.
De plus, la suspension est limitée à ce domaine et réversible en fonction de l'évolution de la situation dans le domaine. En ce sens, la Commission européenne a insisté sur le fait que cette étape n'aurait pas d'impact sur la collaboration avec les universités et les chercheurs israéliens dans le cadre des projets de collaboration Horizon.
Cette proposition de Bruxelles, que l'Espagne soutient, doit être approuvée par une majorité qualifiée des États membres de l'UE, qui tiendra une première réunion ce mardi au niveau des ambassadeurs avec ce problème sur la table.