Les vingt-sept exploreront de nouvelles façons d'utiliser les actifs russes pour compenser l'Ukraine

Bruxelles 18 sept. (Europa Press) –

Les ministres de l'économie et des finances de l'UE exploreront ce vendredi et samedi à Copenhague (Danemark) les nouvelles routes levées dans le G7 pour utiliser les actifs russes gelés sous la forme de « prêts de réparation » afin de compenser l'Ukraine pour la guerre d'agression.

Cette réunion informelle, qui se tient dans le territoire danois dans le cadre de la présidence rotative du Conseil, sera fréquentée par le ministre de l'économie, du commerce et de la société, Carlos Corpora, ainsi que leurs homologues européens et les gouverneurs des banques centrales.

Des sources communautaires ont expliqué que ce débat prendra le relais de la réunion téléphonique des ministres du G7 vendredi dernier sur des mesures économiques possibles afin d'augmenter la pression sur la Russie pour mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine.

Parmi ces mesures, le G7 a exploré la possibilité d'imposer des tarifs secondaires, ainsi que la nécessité de faire plus usage des actifs russes immobilisés.

« C'est l'occasion pour tout le monde de mettre à jour ce qui se passe dans le G7, de comparer les notes et les impressions des premiers engagements », ont souligné ces sources.

En fait, la présidente de la Commission elle-même, Ursula von Der Leyen, a déjà annoncé son intention d'avancer de cette manière dans son cours de départ avant la plénière du Parlement européen à Strasbourg (France).

« Avec les soldes en espèces associés à ces actifs russes, nous pouvons accorder à l'Ukraine un prêt de réparation. Les actifs eux-mêmes ne seront pas touchés et le risque doit être supposé collectivement, tandis que l'Ukraine ne rendra le prêt que lorsque la Russie sera répartie », a déclaré Von Der Leyen.

Cependant, alors que les États-Unis servent l'UE à utiliser les actifs russes pour financer la défense ukrainienne, des pays comme l'Allemagne, la Belgique ou la France ont montré leurs doutes concernant la légalité de ces nouvelles mesures.

Dans tous les cas, les ministres auront la possibilité de partager et de comparer les impressions concernant les discussions et les approches qui ont eu lieu au sein du G7 et sont également prévues pour résoudre d'autres questions telles que l'euro numérique, l'Union des marchés des capitaux ou les tensions commerciales croissantes dans le contexte géopolitique actuel.