Les vendeurs et ateliers espagnols demandent à l’UE l’accès aux données sur les véhicules connectés

MADRID, 13 janv. (EUROPA PRESS) –

L’Association nationale des vendeurs et réparateurs de véhicules (Ganvam) et la Fédération des associations d’agents officiels (Fagenauto) ont demandé au Parlement européen que toutes les petites et moyennes entreprises du secteur de la vente et de la réparation aient accès aux données générées par le réseau connecté véhicules pour « garantir la libre concurrence et des prix plus compétitifs pour le consommateur ».

Les deux associations ont tenu une réunion à Bruxelles avec Pilar del Castillo, députée européenne et rapporteure de la « loi sur les données » (le cadre européen pour l’utilisation et le partage des données), au cours de laquelle elles ont fait valoir que si les informations générées sont omises par le véhicule connectés aux vendeurs et aux ateliers « les opportunités commerciales sont limitées », comme les ventes et réparations prédictives, les diagnostics à distance ou les services de mobilité, entre autres, ce qui, selon lui, « nuise aux utilisateurs ».

« Ainsi, en pleine révision du règlement européen sur l’après-vente (461/2010) –qui étendra sa validité de 2023 à 2028– Ganvam et Fagenauto en ont profité pour continuer à promouvoir la mise en place d’une plateforme ouverte et sécurisée, où tous les acteurs (et pas seulement les constructeurs) peuvent accéder sur un pied d’égalité aux données générées par les véhicules », ont-ils affirmé dans un communiqué.

Les deux organisations ont fait part au député européen de la nécessité d’approuver une réglementation spécifique à l’automobile dans la loi européenne sur les données qui garantit « l’égalité des chances » à toutes les PME du secteur dans le nouvel écosystème de la mobilité.