Les stations-service considèrent que l’UE « n’a pas condamné » le moteur à combustion

MADRID, 28 oct. (EUROPA PRESS) –

La Confédération espagnole des employeurs des stations-service (Ceees) considère que l’accord conclu par le Parlement européen et le Conseil européen pour réduire de 100 % les émissions des voitures et camionnettes neuves à partir de 2035 « n’a pas condamné » les moteurs à combustion, mais il suppose une  » ballon d’oxygène » pour eux.

En ce sens, l’organisation a fait valoir que l’accord, qui doit encore l’approbation des Vingt-sept et la session plénière du Parlement européen pour être définitivement adopté, comprend un volet sur les carburants neutres en dioxyde de carbone (CO2) à travers lequel le La Commission « présentera une proposition visant à enregistrer les véhicules qui roulent exclusivement avec des carburants neutres en CO2 après 2035 ».

« En d’autres termes, la porte est ouverte à l’immatriculation des véhicules équipés de moteurs à combustion interne à partir de cette année-là, tant qu’ils ne sont alimentés qu’avec des carburants neutres en CO2 », a précisé Ceees.

D’autre part, l’organisation a défendu que l’accord « comprend une clause de révision qui garantira qu’en 2026, la Commission évalue de manière exhaustive les progrès réalisés pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de 100 % et la nécessité de revoir ces objectifs en tenant compte en tenant compte des avancées technologiques, y compris en ce qui concerne les technologies hybrides rechargeables ».

A ce sujet, il a rappelé que les hybrides rechargeables fonctionnent, en plus de l’électricité, avec des carburants liquides. « Et une fois de plus le Conseil et le Parlement européen font un clin d’œil à cette technologie », a souligné Ceees.

Le troisième argument avancé par l’organisation des stations-service est que la Commission européenne développera en 2025 une méthodologie européenne commune pour évaluer le cycle de vie complet des émissions de CO2 des voitures et camionnettes commercialisées dans les pays membres, ainsi que des carburants et de l’énergie consommés par ces véhicules.

« Ce point est particulièrement pertinent pour Ceees, qui a passé des années à défendre la nécessité de développer cette méthodologie. Il est tout aussi important de faire une analyse détaillée du cycle de vie ‘du berceau à la tombe’ des véhicules que de l’énergie qui les anime », a-t-il souligné.