Les producteurs galiciens voient une opportunité « d’augmenter leurs revenus » Soutien bruxellois aux indications géographiques

Les Unions agraires critiquent la « contradiction » selon laquelle le Parlement européen soutient la protection des produits agricoles tout en signant des accords avec des pays n’ayant pas les « mêmes exigences »

SANTIAGO DE COMPOSTELA/BRUXELLES, 1 juin (EUROPA PRESS) –

Le secrétaire général des syndicats agraires (UU.AA.), Roberto García, apprécie que le soutien de l’Eurocámara pour améliorer la protection des produits agricoles de qualité « ouvre la possibilité de donner une valeur ajoutée à ces productions et de pouvoir augmenter les revenus de ses producteurs ».

La session plénière du Parlement européen a demandé ce jeudi de nouvelles règles pour les indications géographiques protégées (IGP) de l’Union européenne afin d’offrir une plus grande protection aux produits et aux producteurs et a également demandé d’éliminer les procédures bureaucratiques pour accélérer les délais.

S’adressant à Europa Press, García explique que cela représente également une opportunité de « promouvoir de petites zones territoriales avec différentes productions qui ont une très grande valeur sur le marché », puisque les indications et les appellations d’origine de la Galice, « au-delà de leur taille ». , ont une « valorisation très importante dans le reste de l’Europe et aussi en Espagne ».

Il regrette cependant le « discours contradictoire » de Bruxelles. D’une part, il prône une production différenciée au sein de l’UE, mais ensuite « lorsque d’autres types d’intérêts entrent en jeu dans la macroéconomie » de « vendre des voitures dans d’autres parties du monde », les « mêmes exigences » ne sont pas mises en œuvre dans les accords bilatéraux .

« C’est de moins en moins juste, de moins en moins raisonnable d’avoir des réglementations environnementales, territoriales et de lutte contre le changement climatique strictes… Et puis on signe des accords d’échange avec d’autres pays où c’est le nombre de voitures que l’on vend qui compte, pas si elles respectent les mêmes conditions ». « Nous exigeons que nous soyons tous en concurrence sur un pied d’égalité », raisonne le dirigeant de cette organisation d’éleveurs et d’agriculteurs galiciens.

Así, se queja de que los productores europeos tengan que « hacer inversiones brutales para temas medioambientales, bienestar animal, gestión del territorio », lo que « supone un incremento de costes » y « competir en el mercado con alguien al que no se exige nada de ce ». Pendant ce temps, les autres ne sont pas sollicités « ni législation du travail qui empêche les gens de pouvoir embaucher des personnes pour moins de 1 100 euros ni aucun type de critères phytosanitaires ou d’abonnés requis », donne-t-il un exemple.

Le leader des Syndicats agraires reproche qu’« au final c’est un peu de l’autosatisfaction », puisque c’est « dur pour les détenus, mais après quand il y a d’autres types d’intérêts en jeu, tout ça environnemental, écologique, engagement pour la protection des animaux » est « Oubliez quand le problème est la balance commerciale avec les autres pays ».

RÉCLAMATION DE L’EUROCHAMBRE

Par 603 voix pour, 18 contre et 8 abstentions, les députés ont approuvé un rapport sur la réforme des règles de l’UE pour l’enregistrement et la protection des indications géographiques pour les vins, les spiritueux et les produits agricoles, ainsi que les régimes de qualité de ces derniers.

Le document comprend une série de mesures visant à garantir une meilleure protection de ce label de qualité également dans le commerce en ligne, telles que la disposition garantissant que tous les domaines Web qui abusent du nom d’une IGP soient automatiquement fermés ou attribués à un groupe de producteurs qui ne l’utiliser légalement.

Pour faciliter cette tâche, l’Office de la propriété intellectuelle de l’UE devra mettre en place un système d’alerte pour surveiller l’enregistrement des noms de domaine.

En revanche, s’il est interdit aux produits transformés d’utiliser l’IGP d’un de ses ingrédients dans leur nom, ils peuvent le mentionner lorsqu’un groupement de producteurs l’autorise.

Les députés ont également proposé de supprimer les formalités administratives et de réduire le délai dont dispose la Commission pour enregistrer une nouvelle IGP de six à cinq mois, ainsi que de limiter la période de prolongation à un maximum de trois mois, et uniquement dans des cas dûment justifiés.

En outre, les autorités nationales seront celles qui traiteront la plupart des demandes de modification des registres IGP existants sans réexamen par Bruxelles, afin d’accélérer la procédure de modification et de réduire la charge de travail.

Les députés souhaitent également que la Commission, avec son expertise agricole unique, continue à administrer le système IGP, plutôt que l’Office de la propriété intellectuelle, comme proposé dans le projet de texte.

Le document propose également la création d’un portail européen permettant aux producteurs d’expliquer leur engagement en faveur de la durabilité sociale et environnementale et demande que davantage de responsabilités soient confiées à des groupes de producteurs reconnus, désignés par les pays de l’UE et agissant en tant que seuls représentants d’IGP spécifiques.

À cette fin, les députés proposent d’établir des conditions minimales d’utilisation d’une dénomination IGP ou d’encadrer son utilisation loyale, tout en proposant que les groupements de producteurs reconnus puissent également recevoir des contributions financières obligatoires de tous les producteurs de bonnes IGP.

Maintenant que le texte a été approuvé en plénière, le Parlement est prêt à entamer des discussions avec les gouvernements de l’UE sur la forme finale de la loi, une fois que le Conseil aura également adopté sa position.