Les organisations agraires de Cadix appellent à des mobilisations à Jerez et dans le port d’Algésiras en février et mars

CADIX, 5 février (EUROPA PRESS) –

Les dirigeants des organisations agricoles Asaja, COAG, UPA et Coopératives Agroalimentaires de Cadix se sont réunis ce lundi pour reprendre, dans l’unité d’action, le processus de mobilisation qui a connu son dernier grand acte de protestation devant le Conseil des Ministres de l’Agriculture de l’UE, qui a eu lieu à Cordoue en septembre dernier. Ainsi, ils se sont mis d’accord sur des mobilisations pour le 22 février à Jerez et le 21 mars dans le port d’Algésiras.

Le motif des protestations, comme expliqué dans une note, est d’exiger un changement de cap dans les politiques agraires qui « étouffent le secteur », ainsi qu’un « plan de choc spécifique » pour la province de Cadix, qui comprend des solutions urgentes. … à cause du manque d’eau.

Les organisations et coopératives agricoles de Cadix se sont mises d’accord sur un calendrier de mobilisations dans la province qui débutera jeudi 22 février prochain à Jerez, coupant les principales voies de communication de la province.

De même, il est prévu le 21 mars de bloquer le port d’Algésiras, car il s’agit d’une des principales entrées du marché européen pour les produits agroalimentaires importés de pays tiers, ce qui représente une « concurrence déloyale » pour les agriculteurs européens, en plus à entrer « sans contrôle et sans garanties de sécurité alimentaire ».

Les organisations et coopératives agricoles de Cadix participeront également aux mobilisations déjà convoquées le 14 février dans les provinces de Séville et Jaén, ainsi qu’au reste des manifestations de protestation qui seront convoquées au niveau régional.

Les revendications d’Asaja, COAG, UPA et Cooperativas Agro-Alimentarias de Cádiz sont rassemblées dans un document dans lequel elles demandent de revaloriser l’activité agricole dans son ensemble (agricole, élevage, chasse et sylviculture), en valorisant le travail stratégique et essentiel des agriculteurs et éleveurs et la reconnaissance de la valeur du métier d’agriculteur et d’éleveur.

De même, ils exigent un nouveau Plan Stratégique de la PAC « conforme à la réalité productive » des différents territoires, renforçant et protégeant son budget et avec « moins d’exigences environnementales absurdes (conditionnalité et éco-régimes) », ainsi qu’administratifs et simplification bureaucratique pour l’agriculteur et l’éleveur, car ils considèrent que les registres actuellement requis, comme le Carnet numérique, dont ils proposent la suppression, sont « excessifs ».

En outre, ils demandent la paralysie de toutes les réglementations communautaires environnementales qui rendent leur travail impossible, comme le Green Deal européen, De la ferme à la table ou la loi sur la restauration de la nature, ainsi que la révision de tous les accords commerciaux et la paralysie de tous ceux-ci. , comme le Mercosur, qui utilisent le secteur agricole comme monnaie d’échange pour d’autres intérêts ou l’introduction de clauses miroir pour éviter la concurrence déloyale de pays tiers.

De même, ils exigent de garantir une « chaîne alimentaire résistante, transparente et plus juste pour les agriculteurs et les éleveurs », ainsi que de plus grandes incitations fiscales, de travail et de financement à taux zéro, avec une législation du travail et de sécurité sociale conforme à la réalité du secteur, un soutien renforcé aux jeunes agriculteurs et la nécessité d’une révision approfondie du modèle d’assurance agricole en Espagne.