Les nouvelles règles de contrôle du Parlement européen n’affecteront pas Madrid car il n’y a plus de pêche récréative en bateau

Le seul point où la Communauté de Madrid autorise les bateaux de plaisance est le réservoir de San Juan

MADRID, 21 octobre (EUROPA PRESS) –

Les nouvelles règles de contrôle de l’activité de pêche dans l’Union européenne que le Parlement européen a approuvées cette semaine n’affecteront pas les pêcheurs madrilènes, car la pêche sportive ou récréative en bateau n’est plus pratiquée dans la région, ou bien elle est pratiquée de manière « très sporadique ».

C’est ce qu’a indiqué à Europa Press la présidente de la Fédération madrilène de pêche et de Castín, María de los Ángeles Muñoz Garoz, qui a indiqué qu’elle n’organise plus de championnats ni de concours de pêche avec des bateaux et qu’elle ne connaît aucune fédération qui utilise ce type. de navires de pêche dans la Communauté de Madrid.

Mardi, le Parlement européen a donné son accord à l’accord visant à établir de nouvelles règles de contrôle de l’activité de pêche dans l’Union dans le but de mieux lutter contre la surpêche et qui obligera l’ensemble de la flotte à disposer de dispositifs de géolocalisation à partir de 2030 qui permettront aux autorités nationales d’identifier et localiser régulièrement les navires.

Parmi les changements les plus significatifs introduits par cette révision figurent les systèmes de suivi des navires et d’enregistrement électronique, l’enregistrement de la pêche récréative, la révision du système sanctionné ou l’amélioration de la traçabilité.

LA SITUATION DANS LA COMMUNAUTÉ DE MADRID

Actuellement, le seul point où la Communauté de Madrid autorise l’utilisation de bateaux de plaisance est le réservoir de San Juan. Il y a des décennies, ils pouvaient naviguer dans d’autres réservoirs et zones de la région, mais les administrations l’interdisent en raison de la contamination des eaux qui, dans la plupart des marais, sont destinées à la consommation humaine.

Muñoz Garoz a également expliqué que l’achat, l’immatriculation, la licence, le ravitaillement, l’entretien et l’ancrage toute l’année de ce type de navires sont trop coûteux pour que les pêcheurs soient rémunérés pour pêcher de manière récréative de cette manière sur les eaux d’un marécage. « Personne ne va dépenser une fortune pour chasser les cyprinidés alors qu’il est presque préférable de le faire depuis le rivage », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le président de la Fédération a indiqué que les captures de certaines espèces ont été limitées en raison de l’arrivée d’espèces exotiques. En effet, les animaux prédateurs pouvant être capturés depuis des bateaux comme le brochet, la faucheuse ou le black bass (à grande bouche) voient leurs captures limitées par les autorités.

Pour toutes ces raisons, il conclut que ces nouvelles réglementations européennes n’affecteront pas la Communauté de Madrid car l’utilisation de bateaux n’est plus autorisée dans ses eaux intérieures, sauf dans le réservoir de San Juan, où peut-être dans la zone des bateaux quelqu’un peut pêcher en toute sécurité. … sporadique ou occasionnel, « mais aucun membre fédéré ne le fait ».