Le président de la CEOE a indiqué que le retrait des mesures est une « réalité » et, par conséquent, le gouvernement ne les a pas incluses
MADRID, 17 octobre (EUROPA PRESS) –
Le président de la Confédération espagnole des organisations d’entreprises (CEOE), Antonio Garamendi, a assuré que le gouvernement n’avait pas inclus la prolongation des mesures anti-inflationnistes, qui prendront fin le 31 décembre, car la Commission européenne va demander à tous les pays de l’Union européenne de les « supprimer ».
« La Commission européenne souligne, comme il ne pouvait en être autrement, ce que nous avons fait [desde la CEOE] « un avertissement depuis longtemps: plus d’équilibre budgétaire et plus d’orthodoxie économique », a affirmé Garamendi lors de la présentation du rapport ‘Corridor Atlantique Nord-Ouest’ ce mardi au siège de la CEOE.
De même, il a souligné que le retrait des mesures anti-inflationnistes « n’est pas une chose volontaire », mais une « réalité ». « Ce n’est pas une opinion et c’est la raison pour laquelle le Gouvernement, lors de l’envoi des Budgets, n’a évidemment pas inclus ces mesures », a-t-il ajouté.
UNIFIER LE MARCHÉ EUROPÉEN DE L’ÉLECTRICITÉ
Interrogé sur une éventuelle unification du marché européen de l’électricité, Garamendi a exprimé son souhait que cela devienne une réalité et est même allé plus loin en indiquant qu’une union bancaire serait également « souhaitable ».
« Il serait souhaitable que les pays aillent dans la même direction en la matière, non seulement du point de vue du fonctionnement du système électrique européen, mais aussi du point de vue de l’intégration du marché », a-t-il souligné.
D’autre part, concernant les conséquences économiques du conflit palestino-israélien, Garamendi a assuré que les conséquences d’un conflit qui « commence » ne peuvent pas encore être prédites, bien qu’il ait évoqué le corridor pétrolier, assurant que les analystes pensent que cela peut affecter l’économie internationale de manière « temporaire ».
GARAMENDI ASSURE QUE LE DUAL FP EN ESPAGNE EST TOUJOURS « EN COUCHES »
Le président de la CEOE a également évoqué la Dual FP, assurant qu’en Espagne elle en est encore « à ses balbutiements » et que le développement de ce type de formation n’est pas seulement un défi dans le pays, mais dans toute l’Europe, puisque le « monde a changé » et le besoin de travailleurs fait partie de la « nouvelle économie ».
Par ailleurs, Garamendi a déclaré que ce besoin de travailleurs était au centre de la réunion qu’il a eue la semaine dernière avec le président par intérim du gouvernement, Pedro Sánchez, lors de sa série de contacts pour former un gouvernement. « La formation a été le thème principal de la réunion car nous pensons tous les deux que c’est l’un des problèmes les plus importants que nous ayons en Espagne », a-t-il souligné.