Les médecins estiment que les voyageurs en provenance de Chine doivent avoir un PCR négatif et un certificat de vaccination

MADRID, 2 janv. (EUROPA PRESS) –

Le Conseil général des médecins (CGCOM) considère que l’entrée des citoyens en provenance de Chine doit avoir « la double condition » d’un test PCR négatif et du certificat de vaccination Covid de l’Union européenne (UE).

En Espagne, des mesures de contrôle aux frontières ont déjà été proposées (tests et certificats de vaccination avec les vaccins établis dans la ‘Stratégie de vaccination contre le Covid-19 en Espagne’ pour les passagers en provenance de Chine), qui sont entrées en vigueur ce samedi et que la ministre de la Santé Carolina Darias a annoncées vendredi.

Comme publié au Journal officiel samedi dernier, s’ils ne disposent pas d’un certificat Covid européen numérique ou équivalent, les passagers doivent avoir un certificat de test de diagnostic d’infection active avec un résultat négatif appartenant à l’un des types suivants : PCR, dont l’échantillon a été obtenu dans les soixante-douze heures précédant le départ, ou test de détection d’antigène, dont le prélèvement a été obtenu dans les vingt-quatre heures précédant le départ.

Le gouvernement a également lancé une surveillance active et un séquençage d’échantillons pour analyser l’apparition de variants ; ainsi que l’encouragement de la vaccination Covid dans la population espagnole (notamment dans les tranches d’âge où un certain retard de revaccination a été observé).

« LE CONSEIL INTERTERRITORIAL DEVRAIT ASSUMER LE PROTAGONISME »

En revanche, selon les médecins, la coordination entre les autorités sanitaires centrales et régionales est « essentielle ». « Il faut éviter que cette situation ne soit le motif d’une nouvelle polémique politique : le Système National de Santé dispose d’un cadre institutionnel et organisationnel de prise de décision dont le noyau, le Conseil Interterritorial, devrait assumer le rôle moteur et une voix unique dans ce scénario. « , condamnent-ils auprès de l’organisation du collège.

Comme ils se souviennent du CGCOM, les experts recommandent la prudence, mais pas l’alarme, car en Europe et en particulier en Espagne, l’immunisation par vaccination ou en ayant souffert de la maladie crée une protection qui rendrait pratiquement impossible de répéter l’expérience de la première vague.

Pourtant, la situation en Chine est préoccupante : tant de cas dans une population à faible niveau d’immunité anticipent une morbidité et une mortalité « qui peuvent être dramatiques, ainsi qu’un débordement de leurs ressources de soins », affirment-ils depuis le CGCOM. , d’ajouter qu’ils signifient également donner des opportunités au coronavirus pour générer de nouvelles variantes ou sous-variantes qui peuvent se propager dans le monde entier.

Ce qui est prévisible, c’est que les mutations virales augmentent leur contagiosité, mais réduisent leur gravité et leur létalité ; Cependant, les principes de préparation et de prudence nous obligent à prendre des mesures pour anticiper une éventuelle nouvelle vague.

« À ces fins, il est important que l’Organisation mondiale de la santé, en tant qu’autorité sanitaire internationale, ait la capacité et le pouvoir de développer son rôle de surveillance épidémiologique mondiale et de suivre l’évolution de la pandémie en Chine. L’UE devrait également coordonner des actions actives des mesures de surveillance pour contrôler l’éventuelle expansion du Covid-19 », réclament-ils auprès de l’organisation collégiale.

Récemment, la CGCOM a lancé un appel pour maintenir le port du masque, même s’il n’est pas obligatoire, dans une série de situations, afin que la population la plus à risque se protège, et que chacun collabore pour protéger les plus fragiles. Ces habitudes d’hygiène respiratoire et microbiologique peuvent s’avérer très utiles pour moduler la propagation des maladies virales respiratoires, ce qui est essentiel dans une situation de saturation des services de santé.