Les horribles dommages causés à la santé des réfugiés ukrainiens

Lorsque la nouvelle du conflit Ukraine-Russie est parvenue aux oreilles du monde entier, personne ne s’attendait à ce qu’il grandisse comme aujourd’hui, personne ne s’attendait à autant de dégâts matériels, humains, économiques et démographiques. Personne ne s’attendait à ce qu’un dommage collatéral nous amène à nous poser une question essentielle.

Lequel? C’est simple, pour préserver leur vie, des personnes ont dû quitter leur patrie et devenir des réfugiés ailleurs, mais que se passe-t-il lorsqu’un droit aussi fondamental que le droit à la santé, ce droit indispensable, vital, logique et légitime, semble contestable ? Pourquoi la question se pose-t-elle ?

D’abord, par simple logique, les différents gouvernements mettent en place des systèmes calibrés pour leur population, des systèmes propres à leurs cultures pour pouvoir répondre aux besoins de la population, mais s’il advient que les populations elles-mêmes ne peuvent pas toujours avoir accès aux soins de santé, que sur les réfugiés dont le droit légitime vient s’ajouter à l’équation ? Trouver une solution sera compliqué

Par ailleurs, il est vrai qu’en tant qu’être humain tout le monde a droit à la santé mais que se passe-t-il lorsque ce droit menace celui de ceux qui y étaient déjà ?

En dehors de notre bonne volonté, il y a certaines circonstances et peut-être des raisons sociopolitiques que nous ne connaissons pas ou que nous ne comprenons pas car il n’y a pas de fumée sans feu Il est important de remarquer que le sort de ce droit face à certaines injustices qui s’accumulent depuis longtemps trop longtemps sera difficile à maintenir en raison d’une simple revendication tout à fait pourtant légitime elle demande beaucoup trop de réflexion à laquelle on pourrait obtenir des tonnes de points de vue différents.

Si le droit à la santé est déjà un problème pour les millions de réfugiés à travers le monde résultant de différents conflits nés avant celui dont sont issus les réfugiés ukrainiens, la question serait de se demander ce qui ne va pas ? Qu’est-ce qui empêche la coopération internationale d’être efficace ? ce qui empêche les États, dans leurs rôles individuels, de répondre aux besoins de santé de leur population et de ceux d’ailleurs.

La compréhension de cette question ferait alors naître de nouvelles opinions sur ce sujet qui conduiront à des débats finalement redondants car il ne s’agit plus seulement du droit à la santé et des réfugiés, mais aussi des devoirs des personnels de santé, des gouvernements et des organisations.

Au final, il est temps de revenir à l’essentiel : appliquer ce qui est possible au plus grand nombre de bénéficiaires, en cas d’incompréhension voire de conflit d’intérêt, s’asseoir et discuter, poser le problème sur la table, donner le premier étage au concerné car dans tout diagnostic l’anamnèse représente une pièce maîtresse qui va permettre de trouver le traitement adapté.

Le monde va mal mais sa maladie n’est pas incurable, le droit à la santé est fondamental et s’exprime dans la mesure du possible et sinon, une discussion est toujours nécessaire pour trouver un terrain d’entente cela nous fera dire Eurêka ! nous avons trouvé la solution.

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