MADRID, 28 oct. (EUROPA PRESS) –
Les États-Unis ont exhorté ce vendredi les autorités kosovares à travailler avec l’Union européenne pour mettre en place une nouvelle extension de la délivrance de plaques d’immatriculation aux citoyens serbes du nord du territoire.
« Le Kosovo a le droit de mettre en œuvre le régime des plaques d’immatriculation dans le cadre de l’accord de Bruxelles, mais une prolongation du délai est dans l’intérêt de faire avancer le dialogue facilité par l’UE pour normaliser les relations entre le Kosovo et la Serbie », a-t-il déclaré. pour le département d’État américain, Ned Price.
Ainsi, Washington s’est dit « déçu et préoccupé » par le refus du gouvernement kosovar de travailler avec ses partenaires internationaux, puisqu’il faut travailler sur ce dossier « de toute urgence et avec souplesse », un avis également partagé par le président de la Commission européenne. Ursula von der Leyen.
Dans une période d’incertitude due à l’absence d’accord sur la règle qui imposera les plaques d’immatriculation et les documents kosovars le 31 octobre, ce qui menace de raviver les tensions dans le nord du Kosovo, à majorité serbe, Von der Leyen a déclaré qu’il était « profondément convaincu » qu’une solution au différend est possible.
« Les pourparlers sont en cours et nous espérons avoir une solution concrète bientôt », a expliqué le chef de l’exécutif européen, demandant à Belgrade et à Pristina d’aborder les pourparlers avec un esprit « constructif » et « souple ».
La norme kosovare selon laquelle les Serbes vivant au Kosovo devront commencer à utiliser les plaques d’immatriculation officielles du territoire sur leurs voitures est à l’origine de tensions cet été dans le nord du Kosovo avec des barrages routiers et de violents affrontements. Le délai d’application de la loi expire en novembre après plusieurs prolongations convenues « in extremis » entre les parties avec la médiation de l’UE et des États-Unis.