Les dirigeants européens se prononcent en faveur du mandat d’arrêt de la CPI contre Poutine


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MADRID, 17 mars (EUROPA PRESS) –

Différents dirigeants de l’Union européenne se sont prononcés ce vendredi en faveur du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président russe Vladimir Poutine pour l’expulsion forcée de mineurs ukrainiens des zones occupées dans le cadre de la guerre d’Ukraine.

La Première ministre estonienne, Kaja Kallas, a assuré sur son profil Twitter officiel que cet ordre du TPI est un signal « historique » qui souligne que « toutes les atrocités contre l’Ukraine proviennent de la politique criminelle des dirigeants russes ».

« (C’est un) rappel que personne n’est à l’abri, pas même les chefs d’Etat. Le régime russe devra rendre des comptes », a-t-il précisé, ajoutant qu’avec cette mesure, « un pas de plus » est franchi pour la procès de Poutine.

Le président lituanien, Gitanas Nauseda, s’est également exprimé, déclarant, dans les mêmes termes que Kallas, qu’il s’agit d’un « premier pas » pour « engager des poursuites contre Poutine pour l’enlèvement et la déportation d’enfants ukrainiens ».

De même, le Premier ministre de la République tchèque, Petr Fiala, a précisé sur Twitter qu’en ce moment, il est « important » que la communauté internationale soutienne « fermement » les défenseurs de l’Ukraine, qui se battent non seulement pour leur patrie, mais pour la sécurité de toute l’Europe ».

La France, pour sa part, s’est exprimée par le biais d’un communiqué du ministère des Affaires étrangères dans lequel elle dit « prendre acte » de la décision du TPI, à qui elle « apporte tout son soutien », ainsi qu’à la justice ukrainienne. .

« Fidèle à son engagement de longue date dans la lutte contre l’impunité, la France continuera à soutenir le travail essentiel de la justice internationale pour que les responsables de tous les crimes commis en Ukraine soient tenus responsables », a-t-il déclaré.

Le ministre de la Justice, Marco Buschmann, s’est également exprimé depuis l’Allemagne, qui a indiqué dans une interview à la chaîne RND que l’ordre est un « signe important de détermination », puisque « quiconque a fomenté une guerre sanglante comme celle de Poutine devrait répondre de au tribunal », a rapporté DPA.

La CPI a émis un mandat d’arrêt contre Poutine, ainsi que contre la commissaire présidentielle aux droits de l’enfant de la Fédération de Russie, Maria Alekseievna Lvova-Belova, pour avoir des « motifs raisonnables » de croire qu’ils portent une « responsabilité pénale individuelle ». crimes.

Les mandats d’arrêt de vendredi représentent les premières charges internationales déposées depuis le début du conflit et interviennent après des mois de travail d’une équipe d’enquête spéciale dirigée par le procureur en chef de la CPI, Karim Khan. Pour sa délivrance, il a fallu qu’un panel préliminaire de juges accepte la validité des preuves présentées.