BRUXELLES, 19 (EUROPA PRESS)
Les dirigeants des 27 ont exprimé jeudi leur « inquiétude face à la situation au Venezuela » et ont réitéré leur engagement en faveur de la transition démocratique, promettant qu'ils « mobiliseront tous les instruments » à leur disposition pour soutenir le processus après les élections du 28 juillet. Venezuela, ceux où les autorités électorales ont proclamé Nicolás Maduro vainqueur sans présenter le procès-verbal prouvant le résultat.
Dans les conclusions convenues à l'issue du sommet européen, les chefs d'État et de gouvernement de l'UE soulignent leur « inquiétude » face à la situation au Venezuela et exigent la libération de « tous les prisonniers politiques » afin que le pays respecte ses obligations internationales.
De même, le bloc européen réitère son engagement en faveur de la démocratie au Venezuela, assurant qu'il « mobilisera tous les instruments à sa disposition pour soutenir une transition pacifique et inclusive ».
Les conclusions évitent toute référence à la situation du candidat de l'opposition Edmundo González, que des pays comme l'Italie et les États-Unis désignent comme président élu, étant donné qu'il a remporté les élections du 28 juillet. Cette même semaine, lors de la remise du prix Sakharov, le diplomate chevronné a demandé davantage de soutien pour « récupérer la démocratie », après avoir expliqué qu'il restait encore « un peu plus » pour y parvenir. « Il y a de la place pour continuer le combat », a-t-il déclaré après avoir indiqué que son objectif était de « faire respecter la volonté populaire exprimée lors des élections ».
Ce message arrive alors que l'UE finalise l'approbation de nouvelles sanctions contre le régime de Nicolas Maduro en raison de l'absence de transition démocratique au Venezuela après les élections au cours desquelles le Conseil national électoral (CNE) a proclamé le président vainqueur sans présenter le procès-verbal. vérifier le résultat.
Les 27 travaillent depuis des semaines au niveau technique sur de nouvelles sanctions visant à élargir la « liste noire » de l'UE et leur adoption est attendue ce vendredi au niveau des ambassadeurs européens, qui fixeront l'entrée en vigueur au 10 janvier, date du la prise de possession.
CONDAMNE LA RÉPRESSION EN GÉORGIE
Les conclusions reflètent également la condamnation des dirigeants des 27 de la répression interne en Géorgie, soulignant leur « profonde préoccupation » face aux actions des autorités de Tbilissi « contraires aux valeurs et principes » de l'UE.
Il condamne notamment les « violences exercées contre des manifestants pacifiques, des hommes politiques et des représentants des médias ». « Les autorités géorgiennes doivent respecter le droit à la liberté de réunion et d'expression, et s'abstenir de recourir à la force », dit-il, tout en appelant à ce que « tous les actes de violence » fassent l'objet d'une enquête et que les responsables soient « tenus pour responsables ».
Les dirigeants de l'UE « regrettent » la décision de l'exécutif géorgien de suspendre le processus d'adhésion du pays à l'UE jusqu'en 2028. Ils insistent sur leur soutien aux aspirations européennes du peuple géorgien et soulignent que le chemin vers l'UE se poursuivra « si le peuple géorgien Les autorités font marche arrière.
Cette même semaine, la haute représentante de l'UE pour la politique étrangère, Kaja Kallas, a demandé à la Commission européenne d'étudier la suspension du régime de libération des visas diplomatiques, une mesure qu'elle a prise après sa proposition de sanctions contre les responsables géorgiens impliqués dans la répression des militants pro-démocratiques. Les protestations n'ont pas été adoptées en raison de la réticence de la Hongrie et de la Slovaquie.