BRUXELLES, le 18 avril (EUROPA PRESSE) –
Les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne ont réitéré leur condamnation de l'attaque de 300 drones et missiles de l'Iran contre le territoire israélien, promettant de nouvelles sanctions contre le secteur militaire de Téhéran tout en exigeant qu'Israël fasse « un maximum de retenue » et évite une escalade régionale de la situation. conflit.
Dans les conclusions du sommet extraordinaire marqué par les tensions au Moyen-Orient, les dirigeants du bloc insistent sur la « condamnation ferme et sans équivoque » de l'attaque iranienne. Ils font également preuve de solidarité avec la sécurité d'Israël et la stabilité régionale et désignent spécifiquement Téhéran et ses forces associées dans la région, comme les Houthis au Yémen ou le Hezbollah au Liban.
De même, les dirigeants des 27 évoquent l'imposition de sanctions supplémentaires pour punir le secteur des drones et des missiles de Téhéran après les attaques sans précédent contre Israël. « L'UE est prête à adopter de nouvelles mesures restrictives contre l'Iran, notamment en ce qui concerne les véhicules aériens sans pilote et les missiles », indiquent les conclusions.
Dans des déclarations à la presse après la réunion, le président du Conseil, Charles Michel, a défendu l'importance de « faire tout son possible pour isoler l'Iran et impliquer le reste des pays de la région » afin d'éviter une nouvelle escalade du conflit. . au Moyen-Orient.
« Nous devons essayer d'identifier les meilleurs outils, d'une part, pour soutenir Israël et, d'autre part, veiller à éviter toute escalade régionale », a-t-il soutenu dans des déclarations à la fin de la réunion, soulignant la nécessité d'une action diplomatique. contacts avec les voisins d'Israël, qui, selon lui, « savent que l'Iran constitue une menace, non seulement pour Israël, mais pour la stabilité de la région ».
Concernant les sanctions convenues entre les 27 pour sanctionner le secteur militaire de Téhéran, l'ancien premier ministre belge a souligné qu'elles viseraient des entreprises clés pour la production de drones et de missiles iraniens.
ILS DEMANDENT LE CONFINEMENT À ISRAËL POUR ÉVITER LE « BAIGNOIRE DE SANG »
Au contraire, la demande de confinement s'étend à Israël, qui affirme avoir déjà décidé de la manière dont il réagira à la frappe aérienne de l'Iran, affirmant qu'il doit « cesser toutes les attaques ». L'UE « exhorte toutes les parties à agir avec la plus grande retenue et à s'abstenir de toute action susceptible d'accroître les tensions dans la région », dans un message adressé à Tel-Aviv, consciente que des tensions accrues pourraient conduire à une guerre régionale et à un « bain de sang », comme le Les premiers ministres irlandais, Simon Harris, et belge, Alexander De Croo, ont prévenu avant la réunion.
Le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé au sommet, appelant Israël à capitaliser sur le succès de la neutralisation des attaques iraniennes pour renforcer sa position dans la région et à « ne pas répondre par une autre attaque massive ».
Les dirigeants européens ne sont pas allés plus loin en incluant les Gardiens de la révolution iraniens sur la liste des groupes terroristes, ce que certains partenaires comme les Pays-Bas et la Belgique exigent mais sur lequel il existe des doutes juridiques car pour franchir cette étape il faut une base juridique.
Quoi qu'il en soit, concernant la guerre dans la bande de Gaza, l'UE met l'accent sur une solution au conflit, insistant dans ses conclusions sur la réalisation d'un « cessez-le-feu immédiat » et sur la libération inconditionnelle des otages pris par le Hamas dans le cadre des attaques de 7 octobre.
Les dirigeants du bloc soulignent la nécessité d'augmenter l'approvisionnement humanitaire et que l'aide parvienne « rapidement, en toute sécurité et sans entrave aux Palestiniens qui en ont besoin », en plus de réitérer leur engagement en faveur de la solution à deux États.