BRUXELLES, le 18 juillet (EUROPA PRESS) –
Les dirigeants de l’Union européenne, d’Amérique latine et des Caraïbes ont appelé ce mardi à Bruxelles à la fin de l’embargo économique, commercial et financier imposé à Cuba et ont rappelé leur opposition aux lois et règlements à effet extraterritorial.
Cela se reflète dans les conclusions du sommet UE-CELAC qui s’est tenu ce lundi et mardi à Bruxelles, la première réunion du genre à se tenir depuis huit ans, et qu’ils ont désormais promis de tenir tous les deux.
La réunion, promue par la présidence espagnole du Conseil, a abouti à un texte qui a été soutenu par tous les dirigeants à l’exception du Nicaragua, qui n’a pas accepté le langage utilisé dans le paragraphe qui exprime une « profonde préoccupation » face à la guerre contre l’Ukraine.
En ce qui concerne Cuba, les dirigeants ont fait référence à la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies du 3 novembre sur la nécessité de mettre fin à l’embargo sur le pays, un vote auquel le Brésil, alors sous l’administration de Jair Bolsonaro, s’est abstenu, mais qui ce mardi, déjà sous la présidence de Luiz Inácio Lula da Silva, a soutenu la déclaration.
De même, le paragraphe faisant référence à Cuba dans les conclusions de ce sommet rappelle que « la nouvelle désignation de Cuba comme État parrain du terrorisme, et son maintien sur la liste, a introduit des obstacles aux transactions financières internationales avec l’île ».