Les dirigeants de l’UE cherchent à exprimer une position commune claire sur la guerre à Gaza lors d’un sommet par vidéoconférence

BRUXELLES, 16 octobre (EUROPA PRESS) –

Les dirigeants de l’Union européenne se réunissent ce mardi par visioconférence lors d’un sommet appelé à envoyer un message d’unité et à renforcer la position commune sur la guerre à Gaza, après l’attaque sans précédent lancée par le Hamas contre Israël, qui a fait plus de 1.400 morts. morts et avec 200 personnes prises en otages.

L’appel aux dirigeants vise à réaffirmer la position de l’UE sur une question qui génère des divisions entre les États membres mais qui divise également les institutions européennes, après que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ait tardé à faire appel à la justice. dénoncer le siège de la bande de Gaza dans leurs communications publiques, comme l’a fait le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, après sa réunion avec les Vingt-Sept.

« Nous ressentons le besoin de remettre de l’ordre après des départs dans des directions différentes qui ne reflétaient pas la position du Conseil », a résumé un haut responsable de l’UE, le manque de synchronisation vécu la semaine dernière avec la situation délicate au Moyen-Orient, alors qu’en même temps a souligné que la politique étrangère de l’UE est définie par les États membres.

Les Vingt-Sept arrivent à la réunion avec une déclaration déjà close qui condamne l’attaque « brutale et aveugle » du Hamas, insistant sur le fait que « rien ne justifie le terrorisme », mais qui en même temps pose des limites au droit à la défense d’Israël. …, insistant sur le fait qu’elle doit être exercée « conformément au droit humanitaire et au droit international ».

« Nous réitérons l’importance de garantir à tout moment la protection de tous les civils conformément au droit international humanitaire », affirment les Vingt-Sept en référence à l’offensive israélienne sur Gaza. Le texte a été convenu ce dimanche après des contacts maintenus tout le week-end entre les capitales pour harmoniser les positions face à une crise qui génère des divisions au sein du bloc.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, cherche ainsi à garantir que la position de l’UE soit fixée dès le départ et que les dirigeants européens puissent débattre des prochaines mesures à prendre dans le conflit et faire face aux conséquences, humanitaires ou migratoires. de l’aggravation des affrontements entre Israël et le Hamas, qui entraînent un nombre très élevé de personnes déplacées à l’intérieur du pays.

Comme le souligne une source européenne, la déclaration « était très claire et du niveau approprié pour donner une idée claire de​​la position de l’UE », dans le but de mettre fin aux « troubles internes de la Commission pour se concentrer sur le travail sur la désescalade, la prévention des conflits régionaux, la libération des otages et l’accès humanitaire.

MANQUE D’UNE VOIX UNIQUE DANS L’UE

Au sein du bloc, ils défendent que l’Union « n’est pas un royaume » et que nous devons agir conformément au processus et aux traités qui établissent que la politique étrangère relève de la responsabilité des États membres, qui se réunissent dans le cadre du Conseil des Affaires étrangères. Celui-ci s’est réuni lors d’une réunion d’urgence convoquée par Josep Borrell et a convenu d’une position qui n’a pas été reprise par la suite par la conservatrice allemande lors de son voyage en Israël vendredi, devenant ainsi, avec la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, la première dirigeante de la communauté. se rendre en Israël après le massacre du Hamas.

Concernant l’initiative des conservateurs allemands, on insiste au sein du bloc sur la nécessité d’évaluer la situation et de maintenir des contacts avec les principaux acteurs impliqués dans la crise avant de se rendre sur le terrain. « Nous pensons qu’il faut d’abord être clair sur les politiques, puis voyager et les communiquer », a souligné ce haut responsable.

Après les critiques générées par le fait de quitter la ligne européenne et de ne pas dénoncer le siège israélien de la bande de Gaza, tout en qualifiant de terrorisme la coupure d’eau, d’électricité et de nourriture à l’Ukraine lors de l’offensive russe de l’hiver dernier, le haut responsable de l’UE a assuré que tout ce qui est utilisé dans un contexte « doit être appliqué dans un autre », selon une approche cohérente et conforme aux valeurs européennes et au droit international.