Les contrats à terme sur le gaz européen accumulent une baisse de 54 % depuis que l’UE a commencé à envisager de limiter les prix

MADRID, 7 oct. (EUROPA PRESS) –

Les contrats à terme européens sur le gaz naturel, négociés sur la plateforme néerlandaise TTF, ont accumulé une baisse de 54 % au cours du dernier mois et demi, coïncidant avec le moment où l’Union européenne a commencé à envisager de plafonner les prix de gros du gaz.

Ce vendredi, les contrats à terme européens ont clôturé la séance à 156,21 euros le mégawattheure (MWh), ce qui représente une baisse de 11,1% par rapport au cours auquel ils étaient cotés en fin de séance jeudi. De plus, il s’agit du prix le plus bas enregistré depuis juillet.

Depuis le vendredi 26 août, dernier jour ouvrable de bourse avant que l’idée d’un bouchon d’essence ne fasse surface, les contrats à terme ont chuté de 54 %, par rapport aux 339,2 euros qu’ils ont atteints ce jour-là. Ce prix était légèrement inférieur au maximum de 345 euros par MWh enregistré en mars.

Le prix du gaz naturel sur les marchés financiers a commencé à baisser lundi 29 août, lorsque la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé une « intervention d’urgence » du marché de l’électricité en raison de la flambée des prix. Le même jour, plusieurs médias ont également publié les premières informations indiquant que Bruxelles envisageait de limiter le prix du gaz.

Ce vendredi, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne ont donné à la Commission européenne un délai de deux semaines pour présenter des propositions « claires » et détaillées d’intervention sur le marché du gaz afin qu’elles puissent les examiner lors du prochain sommet européen qui se les réunir à nouveau les 20 et 21 à Bruxelles.

De son côté, le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a assuré que de plus en plus de pays soutiennent l’extension de « l’exception ibérique » à l’ensemble de l’UE, y compris certains qui étaient réticents lors de son adoption pour l’Espagne et le Portugal. En ce sens, il a souhaité qu’à la réunion de Bruxelles ce mécanisme qui permettait à Madrid et à Lisbonne de fixer une limite au prix du gaz utilisé pour produire de l’électricité « devienne la norme en Europe ».