Les cas en Méditerranée centrale augmentent de 30 % les arrivées irrégulières dans l’UE malgré la baisse des autres routes

BRUXELLES, le 15 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

L’Union européenne a enregistré au cours des quatre premiers mois de cette année près de 80 700 arrivées irrégulières sur son territoire -30% de plus qu’à la même période de l’année précédente-, une augmentation due au nombre record d’entrées via la Méditerranée centrale et malgré le fait que le reste des itinéraires illégaux ait enregistré des chutes importantes, selon les dernières données fournies par le garde-frontières et garde-côtes européen (Frontex).

Plus précisément, au cours des quatre premiers mois de 2023, les pays de l’UE ont enregistré près de 42 200 entrées illégales via la Méditerranée centrale, ce qui représente la moitié du nombre total d’arrivées irrégulières dans l’ensemble de l’Union européenne à cette époque.

Selon Frontex, les mafias utilisent de plus en plus des bateaux métalliques qu’elles assemblent quelques heures après leur départ et qui sont ensuite remorqués par des navires de pêche jusqu’aux côtes européennes les plus proches, principalement l’île italienne de Lampedusa.

Le reste des itinéraires irréguliers vers l’Union européenne ont enregistré des baisses, passant de 4% de transit illégal en moins depuis le Royaume-Uni à la baisse de 47% survenue sur l’une des principales routes vers l’Espagne, celle qui mène aux îles Canaries depuis l’ouest L’Afrique, ou la chute de 15 % de la route de la Méditerranée occidentale.

La deuxième route la plus utilisée, bien qu’elle ait également enregistré une baisse de 21% par rapport à la même période de quatre mois de l’année précédente, est celle des Balkans occidentaux, par laquelle entre janvier et avril de cette année un peu plus de 22 500 migrants arrivé dans l’UE sans autorisation.