Les armateurs censurent que la CE cherche à « supprimer » le chalutage pour « dépendre presque entièrement des pays tiers »

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 21 fév. (EUROPA PRESS) –

La Coopérative des armateurs de pêche du port de Vigo (ARVI) censure la planification de la Direction générale des affaires maritimes et de la pêche de la Commission européenne de « supprimer l’activité de chalutage », « en plus de savoir que cela entraînera une perte d’approvisionnement de 7 000 bateaux communautaires (dont 1 000 espagnols) qui contribuent à hauteur de 25 % à la production propre de l’UE ».

Dans un communiqué, les armateurs préviennent que cette situation « condamnera le marché communautaire à subir les mêmes problèmes auxquels l’Union est confrontée dans d’autres secteurs comme l’énergie, les puces ou les masques : dépendant presque entièrement des pays tiers ».

Ainsi, ils désapprouvent que l’exécutif communautaire « sacrifie une partie de la flotte à court terme, mettant en péril l’approvisionnement futur en produits de la pêche des citoyens de l’UE, indispensable pour garantir la souveraineté alimentaire et un renforcement de leur santé ».

À cet égard, ils soulignent l’importance du poisson et des crustacés comme « essentiel » pour changer les tendances de la « précarité croissante de la santé des habitants des pays de l’UE en raison d’une mauvaise alimentation ».

Par ailleurs, l’ARVI défend que l’ensemble du secteur de la pêche communautaire, « le chalutage le premier », « a su démontrer un exercice pour améliorer la pérennité de son travail ».

« Si la Commission devait abolir le travail du sol dans les champs de cultures de l’UE où sont produits des aliments essentiels, nous, Européens, ne le comprendrions pas. » « Les surfaces terrestres cultivées sont incomparablement plus grandes en superficie et en proportion que les très petites ‘parcelles marines’ que le chalutage a ‘cultivées’ pendant des années », soutient cette entité.