Les Affaires étrangères renforceront les ambassades et les consulats avec 460 postes supplémentaires avant la charge de la mémoire démocratique et le vote des étrangers

Le Trésor autorise 310 postes permanents et 150 extraordinaires pour faire face à des travaux supplémentaires

MADRID, 31 mars (EUROPA PRESS) –

Le ministère des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération renforcera les effectifs des ambassades et des consulats avec 460 postes supplémentaires cette année afin de pouvoir assumer de manière adéquate la charge supplémentaire que représente la loi sur la mémoire démocratique, qui prévoit l’octroi de la nationalité aux descendants d’exilés espagnols entre autres hypothèses, ainsi que la fin du vote demandé pour les Espagnols résidant à l’étranger.

Des sources diplomatiques consultées par Europa Press ont indiqué que le ministère des Finances, dont dépendent en définitive les décisions concernant le personnel de main-d’œuvre étrangère (PLEX), a donné son feu vert à la demande que le ministère avait présentée pour 310 emplois fixes qui avaient été demandés pour cette année pour combler les lacunes et les nouveaux besoins apparus pour différentes raisons dans les ambassades et les consulats.

De même, le Trésor a également autorisé 150 postes extraordinaires en vue de pouvoir faire face à la charge de travail supplémentaire que certaines ambassades et consulats subiront cette année en raison de la loi sur la mémoire démocratique et de la fin du vote demandé, étant donné que des nominations sont prévues avec les scrutins du 28 mai, pour les municipales et régionales, et en décembre pour les générales.

Le département dirigé par José Manuel Albares avait déjà indiqué avant l’entrée en vigueur fin octobre de la loi sur la mémoire démocratique que l’intention était de renforcer les ambassades et consulats qui seraient les plus touchés par la crainte d’une avalanche de demandes de nationalité dans certains de eux.

Dans certains cas, principalement dans les pays d’Amérique latine où la présence de descendants espagnols est plus importante, les consulats ont été submergés par le nombre de demandes et donnent des rendez-vous avec des semaines, voire des mois de retard. Le délai pour mener à bien les démarches, conformément à la loi, est de deux ans, avec possibilité de prorogation d’un an si le Conseil des ministres l’autorise.

IMPACT DE LA SUPPRESSION DU VOTE DEMANDÉ

Cependant, jusqu’à présent, les plans de renforcement des effectifs pour faire face à ce défi ne s’étaient pas matérialisés, auquel s’ajoute le fait qu’en vertu de la suppression du vote demandé en octobre, les Espagnols résidant à l’étranger et inscrits comme tels pourront voter en les élections.

Pour ce faire, en plus de recevoir l’enveloppe électorale à leur domicile, ils peuvent se rendre à certaines dates dans les ambassades et consulats pour la déposer en personne dans les urnes aménagées à cet effet. Le personnel consulaire devra être chargé, outre l’identification des électeurs, de faciliter l’exercice du vote et la « bonne garde des urnes », selon la réforme de la loi sur le régime électoral.

Les syndicats CCOO, UGT et CSIF avaient soulevé la question du manque de personnel lors de la réunion tenue les 15 et 16 mars par la Commission unique de la main-d’œuvre du personnel à l’étranger (CUPLEX), à laquelle ne participaient pas les représentants du Trésor qui participaient par visioconférence. .

Comme indiqué plus tard dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères les avait informés qu’en 2023, ils avaient demandé 310 postes permanents et 300 postes extraordinaires au Trésor. Ainsi, les syndicats ont exigé qu’une « étude détaillée de l’impact de la nouvelle loi sur le personnel de chaque poste consulaire » soit réalisée afin de pouvoir transférer les besoins spécifiques au Trésor et que les postes demandés soient autorisés en urgence.