Les Affaires étrangères mènent des négociations au plus haut niveau avec la Guinée équatoriale concernant le cas des deux Espagnols emprisonnés

MADRID, 27 octobre (EUROPA PRESS) –

Le ministère des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération mène des négociations « au plus haut niveau » avec le gouvernement de Guinée équatoriale pour garantir que les droits humains des deux citoyens espagnols emprisonnés depuis janvier dernier dans ce pays africain soient respectés.

Des sources étrangères ont déclaré à Europa Press que le ministre José Manuel Albares et son « numéro deux », Diego Martínez Belío, « ont pris des mesures avec leurs homologues équato-guinéens pour exiger que les droits humains des détenus soient respectés ».

Ce week-end, les familles de Javier Marañón Montero et David Rodríguez Ballesta, emprisonnés pour un cas présumé de corruption dans la prison de Black Beach, ont dénoncé que « la situation est extrême : isolement total, absence de visites et de soins médicaux, perte de poids importante et risque de mort pour tous deux ».

Depuis les Affaires étrangères, ils ont assuré que « l'ambassade d'Espagne à Malabo suit de près le cas afin de leur fournir la protection et l'assistance consulaire correspondantes, comme le prévoit la législation internationale en vigueur sur les relations consulaires et pour la défense de leurs droits humains ».

Dans ce sens, les sources ont précisé que depuis janvier, ils ont reçu la visite de 20 fois du personnel de l'ambassade. « Ce suivi rapproché réitère aux autorités locales l'importance que ce dossier a pour notre pays », a-t-il souligné, soulignant que pour que ces visites aient lieu, « des contacts multiples avec les autorités locales, à tous les niveaux », sont nécessaires.

Dans ce cas précis, ils ont souligné que l'ambassadeur est particulièrement impliqué et « préconise constamment qu'ils bénéficient d'une assistance médicale, d'une assistance juridique et qu'ils puissent recevoir la visite de leurs familles pour garantir que leurs droits humains soient réalisés et respectés ».

De même, en plus de suivre de près toute la procédure judiciaire et administrative afin que leurs droits soient protégés, tant l'Ambassade que le Ministère « sont en contact permanent avec les familles afin de les tenir au courant de toutes les démarches en cours », ajoutent les sources.