Les 27 soutiennent l’interdiction d’exporter des déchets destinés à être éliminés dans un autre État membre

BRUXELLES, le 24 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Les Vingt-sept ont adopté mercredi leur mandat de négociation pour entamer des discussions avec le Parlement européen sur une proposition visant à mettre à jour la législation de l’UE sur les transferts transfrontaliers de déchets, à garantir que ceux-ci ne soient envoyés que vers des pays où ils sont correctement traités et à interdire les exportations pour leur élimination dans un autre État membre.

L’objectif est de garantir que les transferts internationaux de déchets ne constituent pas une menace pour la santé humaine et l’environnement, et de promouvoir l’utilisation des déchets en tant que ressource dans une économie circulaire.

« Nous ne pouvons pas continuer à exporter nos problèmes de déchets », a déclaré Romina Pourmokhtari, ministre suédoise du Climat et de l’Environnement, pays qui assure la présidence tournante du Conseil.

La révision proposée du règlement sur le transfert des déchets vise à garantir que les déchets ne soient envoyés que vers des destinations où ils sont correctement traités ; moderniser, harmoniser et numériser les procédures pour les expéditions au sein de l’UE ; promouvoir le transport des déchets destinés au recyclage et lutter contre les transferts illégaux de déchets non détectés en raison de procédures divergentes et d’un manque de contrôle.

Le Conseil, dans son mandat de négociation, a approuvé les objectifs généraux de la nouvelle proposition et a convenu, en particulier, d’interdire l’exportation de déchets destinés à être éliminés dans un autre État membre, sauf dans des conditions strictes, et d’interdire les transferts de déchets non déchets dangereux vers des pays non membres de l’OCDE, à moins qu’ils n’y consentent expressément et qu’ils puissent démontrer qu’ils traitent les déchets d’une manière écologiquement rationnelle.

Le Conseil est maintenant prêt à entamer des négociations avec le Parlement européen pour convenir de la forme finale de la législation et une fois qu’un accord provisoire aura été atteint, le texte final devra être formellement adopté par les deux institutions.