Les 27 plaident pour que le retrait du permis de conduire pour infractions graves soit effectif dans toute l'UE

BRUXELLES, 5 décembre (EUROPA PRESS) –

Les Vingt-Sept se sont mis d'accord ce jeudi sur quelle sera leur position de négociation dans la réforme visant à renforcer la sécurité routière dans l'Union européenne et préconisent, dans la lignée de ce qui a été proposé par Bruxelles et également soutenu par le Parlement européen, que le retrait de la liberté de conduire la licence pour infraction grave est en vigueur sur tout le territoire communautaire, bien qu'avec des changements par rapport à la proposition initiale visant à limiter l'échange d'informations entre États et propose une clause de révision.

L'approche générale convenue lors de la réunion des ministres des Transports de l'UE à Bruxelles permettra désormais aux colégislateurs (Conseil et Parlement européen) d'entamer des négociations pour finaliser les détails de la nouvelle règle, promue par la Commission européenne pour empêcher les contrevenants de conduire en toute impunité. dans d'autres pays de l'espace commun bien qu'ayant été sanctionné par le retrait du permis dans un autre pays.

Ainsi, l'État membre qui délivre le permis de conduire doit appliquer, « dans des conditions déterminées et conformément à sa propre législation nationale », la suspension du permis de conduire imposée par un autre pays de l'UE à la personne responsable d'une infraction grave.

Cependant, les pays proposent une approche différente de celle proposée par Bruxelles, selon laquelle la suspension a un effet général dans toute l'Union européenne, étant donné qu'un État membre ne peut garantir que les sanctions routières basées sur des décisions nationales seront appliquées de la même manière. reste des États membres souverains.

C'est pourquoi ils préconisent de soutenir la réforme du mécanisme de reconnaissance mutuelle des permis de conduire prévu dans la nouvelle directive sur la conduite, également en cours de négociation entre les 27 et le Parlement européen et dans laquelle les dispositions sur le retrait des permis ou les conditions d'une nouvelle licence.

Ils établissent également différents types de suspension avec des définitions claires et adaptées pour garantir que tous les États membres puissent mettre en œuvre la directive même lorsqu'ils traitent des types d'infractions qui n'existent pas en tant que tels dans leur propre système national.

Afin de réduire la bureaucratie, il est également prévu que les sanctions d'une durée inférieure à trois mois ou dont la durée d'application est inférieure à un mois soient exclues du champ d'application de la directive.