BRUXELLES, 31 (EUROPA PRESS)
Les États membres de l’Union européenne se sont mis d’accord ce vendredi pour modifier leurs régimes de sanctions afin de faciliter l’assistance des organisations humanitaires dans les situations de crise, s’alignant ainsi sur les normes des Nations unies et donnant un cadre clair aux opérateurs humanitaires.
Avec cette mesure, l’UE allège ses sanctions et approuve des exemptions pour les transactions avec des acteurs, si elles sont pertinentes à des fins humanitaires. De cette manière, les agences internationales et les ONG pourront effectuer des transactions avec des personnes et des entités figurant sur les «listes noires» européennes sans avoir besoin d’autorisation préalable, si le but est de fournir une aide humanitaire.
Concrètement, le bloc européen introduit ces dérogations à 14 plans de sanctions transférés directement des Nations unies. La mesure affecte également les régimes de sanctions spécifiques à l’UE qui complètent les sanctions de l’ONU.
Des sources européennes ont confirmé que les changements affectent les mesures restrictives en vigueur contre l’Iran, la République démocratique du Congo, le Soudan, le Soudan du Sud, la Libye, la Corée du Nord, le Mali et contre l’État islamique.
« Cette décision envoie un signal clair aux opérateurs humanitaires et économiques : les sanctions de l’UE n’entravent pas la fourniture de l’aide humanitaire », a déclaré le Conseil dans un communiqué soulignant la détermination de l’UE à éviter les effets indésirables des restrictions sur les activités humanitaires.