Ce lundi, les Vingt-Sept ont donné leur feu vert définitif à la loi pour une industrie zéro émission, qui vise à accélérer l'obtention des autorisations en assouplissant les procédures bureaucratiques et en raccourcissant les délais temporaires pour promouvoir la fabrication nationale de nouvelles technologies à faible émission de carbone afin d'atteindre les objectifs fixés. Objectifs de l’UE.
L'objectif est que l'UE fabrique au moins 40 % des besoins annuels pour le déploiement de technologies stratégiques, comme les panneaux solaires photovoltaïques, les éoliennes, les batteries ou les pompes à chaleur, en 2030, pour échapper aux dépendances des pays tiers et ne pas perdre la course contre des concurrents comme la Chine ou les États-Unis.
Le délai de délivrance d'un permis pour construire ou étendre de grands projets de fabrication pour ces technologies – plus de 1 gigawatt (GW) -, ainsi que pour celles non mesurées en gigawatts, sera au maximum de 18 mois, tandis que pour les petits projets – ci-dessous 1 GW – le délai pour délivrer le permis sera de 12 mois.
Des délais plus courts seront également fixés pour les projets stratégiques et quels que soient les délais, la procédure garantira que ces projets sont sûrs et écologiquement durables et qu'ils répondent aux exigences environnementales, sociales et de sécurité.
La contribution à la durabilité environnementale constituera une exigence minimale obligatoire, tandis que la contribution à la résilience s'appliquera s'il existe une dépendance à l'égard d'un pays tiers de plus de 50 % pour une technologie zéro stratégique spécifique ou ses composants. Ce critère ne sera pris en compte que si la Commission a préalablement évalué le niveau de dépendance de chaque technologie à l'égard d'un pays tiers particulier.
Par ailleurs, la loi fixe une capacité d'injection annuelle d'au moins 50 millions de tonnes de CO2 qui doit être atteinte d'ici 2030 dans les sites de stockage géologique situés sur le territoire de l'UE.
La loi sur l'industrie zéro émission est l'une des trois initiatives législatives clés du plan industriel du pacte vert de la Commission – avec la loi sur les matières premières critiques et la réforme de la conception du marché de l'électricité – visant à améliorer la compétitivité des technologies « propres » européennes et à soutenir une transition rapide vers le climat. neutralité.