Les 27 chercheront ce jeudi une position commune pour réduire les émissions du bétail

BRUXELLES, le 15 mars (EUROPA PRESS) –

Les ministres de l’environnement de l’Union européenne (UE) vont tenter de trouver une position commune ce jeudi pour réduire les émissions de dioxyde de carbone des élevages sur la base de la proposition de Bruxelles, qui inclut pour la première fois celles de la viande bovine et qui reconnaît, comme le prétend l’Espagne , les spécificités de l’agriculture intensive.

Le texte de la Commission propose que la réglementation tienne compte non seulement de la nature, du type, de la taille et de la densité des élevages, mais aussi de la complexité de ces installations et de l’éventail des impacts environnementaux qu’elles peuvent avoir, en plus des aspects économiques.

Cela permettra d’établir des exigences proportionnées pour les différentes pratiques d’élevage -intensif, extensif et biologique-, en reconnaissant les spécificités des systèmes d’élevage basés sur les pâturages, dans lesquels les animaux ne sont élevés que de manière saisonnière dans des installations couvertes, ce qui minimise les charges pour le secteur et les autorités compétentes.

Afin de réduire les émissions polluantes de l’élevage porcin, avicole et bovin, y compris l’ammoniac, le méthane, les nitrates et les gaz à effet de serre, la proposition de Bruxelles conclut qu’il est nécessaire d’abaisser les seuils basés sur des exigences de proportionnalité pour encourager les agriculteurs à adopter une agriculture de plus en plus respectueuse de l’environnement les pratiques.

Ainsi, le champ d’application inclura toutes les exploitations bovines, porcines et avicoles de plus de 150 unités de bétail, ce qui signifiera une augmentation de la couverture à un nouveau total de 13 % de toutes les plus grandes exploitations d’élevage de l’UE.

Ces exploitations, au nombre de 185 000 au total, sont responsables, selon les estimations de la Commission, de 60 % des émissions d’ammoniac du bétail et de 43 % des émissions de méthane dans l’UE.

Des sources diplomatiques ont expliqué que ce bilan confronte les pays en deux blocs, parmi les « plus ambitieux » pour réduire les émissions d’ammoniac et de méthane, comme le Danemark, les Pays-Bas, la Belgique ou la Finlande, et ceux ayant « plus de difficultés » à se conformer à ces exigences. , comme la Bulgarie, la Roumanie, Malte ou la Croatie, qui revendiquent des seuils plus élevés.

Cependant, les mêmes sources précisent que le texte de la Commission répond à ces besoins, estimant qu’il a déjà « notablement » relevé les seuils, raison pour laquelle elles espèrent pouvoir parvenir à un rapprochement des positions entre les parties en conflit sur la base de la proposition engagement suédois

Bien que ce soit la première fois que les ministres de l’environnement se réunissent depuis que l’Allemagne a imposé l’adoption sans date de la nouvelle loi qui interdira la vente de voitures à combustion dans l’UE à partir de 2035, la question ne sera pas à l’ordre du jour. . .

Des sources diplomatiques ont expliqué à Europa Press que Berlin est en pourparlers avec la Commission européenne pour résoudre ce blocus « dans les meilleurs délais et de la meilleure manière possible », conformément à l’intention de la présidence tournante du Conseil, assurée par la Suède, et qui espère aussi approuver le dossier « le plus tôt possible » une fois les « incertitudes qui subsistent » clarifiées.

PACTE VOLONTAIRE DE CERTIFICATION CARBONE

Un autre sujet sur lequel les ministres aborderont sera la volonté de Bruxelles d’établir le premier cadre volontaire au niveau de l’UE pour la certification des systèmes de capture du dioxyde de carbone qui incluent l’agriculture du carbone, le stockage du carbone dans les produits et le stockage permanent du carbone, un règlement qui est déjà présents dans les régimes nationaux de certains pays, comme c’est le cas de l’Espagne.

L’objectif de cette approche est d’établir les exigences en matière de vérification et de certification par des tiers des absorptions de dioxyde de carbone, de gestion des systèmes de certification et de fonctionnement des registres afin d’améliorer la transparence, de lutter contre le blanchiment d’argent et l' »écopostureo » et d’harmoniser les normes au niveau niveau communautaire.

De plus, les certificats d’élimination du dioxyde de carbone peuvent être utilisés par des sources publiques ou privées pour récompenser les résultats obtenus.

EMBALLAGES ET EAUX USÉES

Les ministres tiendront également un débat politique sur la proposition de révision de la législation européenne sur les emballages et les déchets, qui vise à durcir les règles actuelles en matière de prévention, de réduction et de recyclage.

Plus précisément, Bruxelles s’est fixé pour objectif de réduire les déchets d’emballages de 15 % d’ici 2040 par État membre et par habitant et de rendre tous les emballages recyclables économiquement viables sur le marché de l’UE d’ici 2030.

L’Espagne a déjà sa propre réglementation à cet égard qui, selon des sources diplomatiques, est « largement » conforme à la proposition de la Commission, laissant ainsi Madrid dans une position relativement « confortable », puisque certaines des mesures les plus innovantes qu’elle propose existent déjà. au niveau national, comme l’interdiction d’emballer les fruits en vrac qui dépassent 1,5 kg.

Por último, discutirán una propuesta de revisión de la Directiva sobre el tratamiento de las aguas residuales urbanas que busca reducir los contaminantes, especialmente los microcontaminantes, de las aguas residuales en ríos, lagos, aguas subterráneas y mares, además de mejorar el acceso al saneamiento de l’eau.