BRUXELLES, 12 déc. (EUROPA PRESS) –
Les ministres de l’énergie de l’Union européenne (UE) tenteront de rapprocher leurs positions sur le plafonnement des prix du gaz lors de leur réunion extraordinaire de mardi, où ils arrivent divisés entre ceux qui considèrent ce mécanisme de correction comme un outil utile mais insuffisant, comme This is le cas de l’Espagne, et ceux qui y voient un risque pour l’approvisionnement.
Dans le premier bloc se trouvent les 15 pays qui ont demandé à la Commission européenne une proposition visant à limiter le prix des achats de gaz dans l’Union européenne (UE), dont l’Espagne, bien qu’ils la jugent insuffisante pour le moment, et ceux comme l’Allemagne ou la Pays-Bas, qui considèrent qu’une intervention sur le marché pourrait compromettre la garantie d’approvisionnement pour l’hiver.
Bien que la proposition initiale de la Commission ait subi des variations depuis sa présentation, chacune avec une nouvelle réduction du prix plafond, du différentiel par rapport au marché international ou du nombre de jours consécutifs de dépassement de la limite, la base du texte reste étant le même
Pourtant, alors que l’Espagne, l’Italie, la Grèce, la Pologne ou la Belgique continuent de critiquer le seuil élevé du plafonnement des prix, des sources diplomatiques consultées par Europa Press accusent le bloc adverse de son « risque » pour la garantie d’approvisionnement, auquel ils ajoutent le « attentes incompatibles » que la proposition sur ce qui va être réalisé a généré dans les deux blocs.
L’intention de la présidence tchèque est de faire varier les paramètres sans changer la configuration de la proposition de Bruxelles afin de faire « réconcilier » les deux parties, tandis que les États membres avancent « à contrecœur », ce qui laisse une « marge étroite » que les Tchèques sont prêt à « exploser ».
« Nous travaillons sur quelque chose pour essayer d’identifier les zones d’atterrissage, mais cela nécessite des engagements des deux parties », ont indiqué des sources diplomatiques tchèques, qui garantissent qu’elles essaieront de parvenir à un accord « jusqu’au dernier moment ».
Si ce n’est pas le cas, le plafonnement du prix du gaz sera à l’ordre du jour du sommet qui se tiendra ce mercredi et jeudi à Bruxelles, même si chaque État membre devra réfléchir à sa valeur ajoutée en transférant le débat au Conseil européen.
« Personne ne nous a dit jusqu’à présent d’attendre le Conseil européen. Nous voulons essayer de trouver une solution de compromis entre les deux parties et voir si cela peut passer. Si nous ne pouvons pas, alors il y a le sommet et la prochaine conférence sur l’énergie. Conseil du 19 décembre », ont ajouté les Tchèques.
Ainsi, malgré l’insistance de la présidence tchèque, l’accord n’est pas encore acquis et pourrait également retarder l’adoption de deux autres mesures auxquelles des pays comme l’Espagne conditionnent l’accord sur le prix plafond : l’adoption du règlement de solidarité et l’accélération des énergies renouvelables .