Le vice-président du Venezuela arrive à Bruxelles pour assister au sommet UE/CELAC

MADRID, 16 juillet (EUROPA PRESS) –

La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodríguez, est arrivée à Bruxelles ce samedi pour participer au III Sommet de l’Union européenne et de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC-UE), malgré les sanctions en vigueur qui, sur le papier , empêcher leur entrée dans l’espace Schengen.

« Au nom du président Nicolás Maduro, nous sommes arrivés à Bruxelles pour participer au IIIe Sommet UE-CELAC. La diplomatie bolivarienne de la paix prône des relations respectueuses entre égaux et est la voix de notre peuple dans le monde », a déclaré Rodríguez à son arrivée, dans un message posté sur son compte Twitter.

Rodríguez remplacera Maduro lors de la réunion des dirigeants des deux blocs, qui se réunissent pour la première fois depuis 2015 dans le but de relancer les relations entre les deux régions.

Le régime de sanctions conçu en 2017 par l’Union européenne pour punir les hauts dirigeants du président vénézuélien pour non-respect des droits de l’homme, comprend, en principe, l’interdiction « d’entrée » et de « transit » Schengen des personnes inscrites sur la liste sanctionnée. , dont le vice-président depuis juin 2018.

Cependant, les règles prévoient une série d’exceptions telles qu’un État membre n’est pas obligé de refuser l’entrée d’une personne sanctionnée s’il s’agit de l’un de ses ressortissants ou si, par exemple, il est le pays hôte d’une conférence internationale parrainée par l’Organisation des Nations Unies ou d’actes en vertu d’un accord multilatéral conférant des privilèges et immunités.

En tout état de cause, les règles communes préviennent que le Conseil doit être informé « dans tous les cas où un État membre accorde une dispense de conformité » aux cas prévus dans ce cadre.

L’évaluation pour clarifier un manquement à ses obligations dans cette affaire relève de la responsabilité des autorités nationales compétentes, expliquaient à l’époque des sources communautaires à Europe Presse. S’ils détectent un non-respect des sanctions, aucune procédure disciplinaire n’est prévue à l’encontre de l’État membre car il n’est pas prévu qu’ils s’écartent des règles.