LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 16 août (EUROPA PRESS) –
Le vice-président et ministre des Finances, du Budget et des Affaires européennes du gouvernement des îles Canaries, Román Rodríguez, a exhorté l’Union européenne (UE) et le gouvernement espagnol à « redoubler d’efforts » en matière de migration.
Rodríguez a fait ces déclarations après avoir reçu vingt enfants des camps de Tindouf au siège de la présidence du gouvernement des îles Canaries, comme l’a rapporté l’exécutif régional dans un communiqué de presse.
Après l’acte, le vice-président canarien a déploré le « drame humanitaire » qui a été revécu sur la côte de l’archipel après que Salvamento Marítimo a secouru un bateau avec 48 personnes, dont trois sont décédées, aux premières heures du 15 août, et qu’il a déménagé à Fuerteventura.
« Il est confirmé à nouveau que nous sommes sur le continent africain et à seulement 90 kilomètres de ces problèmes démographiques, d’injustice, de guerre, de misère et de sécheresse, qui font que ses habitants tentent de survivre en migrant vers le nord », a-t-il ajouté.
Devant ces faits, il a déploré « l’absence de politique migratoire dans l’UE », qui, selon lui, « n’a pas la même sensibilité » aux mouvements migratoires du sud qu’à ceux provoqués par la guerre en Ukraine.
En ce sens, il a estimé qu' »il manque une politique espagnole et européenne en matière de migration et en relation avec le continent africain », a-t-il souligné.
Cependant, Rodríguez a voulu valoriser le travail « extraordinaire » réalisé par Salvamento Marítimo, puisqu’il a souligné qu' »il n’y a pas d’adjectifs » pour souligner le travail qu’ils effectuent dans « des conditions très difficiles et, parfois, pas avec les meilleurs signifie pour sauver des vies ».
Il a ajouté que « malheureusement, leur travail continue d’être insuffisant et, face à cela, l’Union européenne et le gouvernement espagnol sont les organisations qui devraient redoubler d’efforts ».
Pour le vice-président des îles Canaries, ce qui s’est passé ces jours-ci « montre seulement que certains propos tenus par un ministre lorsque le gouvernement espagnol a changé de camp par rapport au conflit du Sahara, étaient téméraires et imprudents », puisque les mouvements migratoires » ils vont continuent et ne peuvent être répondues que par des politiques stratégiques » de l’UE et du gouvernement espagnol.
En outre, il a souligné qu’entre-temps, les politiques d’accueil « doivent incomber à l’administration compétente, l’administration de l’État », soulignant que l’attention, des adultes et des mineurs, « doit être solidaire et partagée par le reste des communautés autonomes » d’Espagne et d’Europe. « Ce n’est pas une question qui concerne uniquement les communautés frontalières, même si nous avons un fardeau plus lourd en raison de notre situation géographique », a-t-il ajouté.