Caracas « rejette catégoriquement cette monstruosité juridique, dépourvue de la moindre rationalité »,
MADRID, 15 septembre (EUROPA PRESS) –
Le gouvernement du Venezuela a qualifié vendredi d’« absurde » l’arrêt du Tribunal général de l’Union européenne qui approuve les sanctions adoptées pour la répression dans ce pays sud-américain et se réserve le droit d’adopter « toutes les actions juridiques, diplomatiques et politiques ». que vous jugez nécessaire en réponse.
Caracas, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, « rejette catégoriquement la honte juridique, dépourvue de la moindre rationalité », comme l’indique un communiqué dans lequel il souligne une fois de plus que les mesures adoptées par l’UE représentent une décision « abusive et illégale ». , ce qui contreviendrait au droit international.
En ce sens, il accuse le tribunal, « de nature clairement néocolonialiste et impériale », d’avoir donné naissance au prétendu pouvoir de l’UE d’« intervenir dans les affaires intérieures et d’adopter des mesures coercitives unilatérales » contre des pays tiers. « Cette décision contredit des siècles de jurisprudence et de doctrine pacifique du droit international qui ont permis la consolidation et le développement des principes qui régissent les relations entre les États, comme l’autodétermination et la non-ingérence », a prévenu le département dirigé par Yván Gil.
Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a exhorté l’UE à abandonner « une fois pour toutes » « l’abominable arrogance qui caractérise ses relations avec le peuple, qu’elle dominait auparavant par la force et qu’elle cherche aujourd’hui à contrôler et à piller économiquement, en instrumentalisant la justice pour les politiques ».
Le TGUE a décidé mercredi dernier, justement à la suite d’un appel du Venezuela, de conclure que les sanctions étaient valables tant dans le fond que dans la forme, entre autres raisons parce que le Conseil européen pouvait comprendre que les sanctions étaient justifiées. Elle s’est fondée, selon le tribunal, « sur des informations fiables et dignes de foi pour évaluer la situation au Venezuela, sans que ce pays ait démontré que les faits invoqués souffraient d’inexactitudes matérielles ».
À tel point que le Conseil était en droit de déterminer, « sans commettre une erreur manifeste d’appréciation », que « la démocratie, l’État de droit et les droits de l’homme étaient portés atteintes au Venezuela », selon les juges.