Le Sénat vote la semaine prochaine un accord avec le Qatar au milieu du scandale des pots-de-vin à l’Eurochambre

MADRID, 18 déc. (EUROPA PRESS) –

La session plénière du Sénat votera cette semaine sur l’accord ciel ouvert signé par l’Union européenne avec le Qatar en plein scandale sur le versement de pots-de-vin par le pays du Golfe aux eurodéputés

Le Congrès a déjà approuvé le 3 novembre l’accord signé entre l’UE et le Qatar en octobre 2021, après quoi il l’a envoyé au Sénat, où il a été reçu le 14 novembre et maintenant son vote a été convenu en plénière cette semaine à venir.

Le vote au Sénat devrait être a priori une simple procédure après l’approbation de la Chambre basse, puisqu’en règle générale les groupes parlementaires ont tendance à se prononcer dans le même sens qu’ils l’ont fait au Congrès.

Pourtant, le scandale baptisé « Qatargate » a ébranlé la scène politique européenne ces derniers jours, ciblant le pays du Golfe. Ainsi, le Parlement européen a procédé à la destitution d’une de ses vice-présidentes, la socialiste grecque Eva Kaili, pour son implication dans la perception de pots-de-vin de l’émirat, dans une affaire dans laquelle est également impliqué son partenaire, qui est conseiller parlementaire, et autres personnalités.

De même, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a annoncé lundi que la position du Parlement européen qui défend l’exemption de visas pour les touristes du Qatar reviendra devant la commission compétente pour son examen.

Pour l’instant, des sources socialistes consultées par Europa Press ont confirmé à Europa Press que le PSOE envisageait de voter en faveur de l’accord. Quant au PP, il a déjà voté pour au Congrès. Si les deux grands groupes parlementaires maintiennent le sens du vote, l’accord ira de l’avant sans problème.

Cependant, même si l’Espagne approuvait la mesure, elle n’entrerait pas encore en vigueur puisqu’elle doit être ratifiée par les 27 États membres -seules l’Autriche, la République tchèque, l’Estonie, l’Irlande, la Grèce et la Lituanie l’ont fait- et aussi par la Eurochambre elle-même.