Le PSdeG dénonce la Xunta qui pourrait perdre 5,9 millions de fonds européens pour les centres pour victimes de violences sexuelles

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 14 septembre (EUROPA PRESS) –

Le PSdeG a dénoncé le fait que le gouvernement galicien pourrait perdre 5,9 millions d'euros de fonds européens pour la création de centres de crise 24 heures sur 24 offrant une prise en charge complète aux victimes de violences sexuelles dans chaque province galicienne.

C'est ce qu'a transmis le PSdeG dans une déclaration envoyée aux médias, dans laquelle il explique que le Groupe parlementaire, par l'intermédiaire de la députée Paloma Castro, a présenté une proposition non légale pour la création immédiate de ces centres.

Les socialistes assurent que ces espaces apporteraient une réponse spécialisée et multidisciplinaire pour soigner les victimes de manière confidentielle, gratuite et continue 24 heures sur 24, en leur apportant un soutien médical, psychologique et juridique.

« La violence sexuelle en Galice a augmenté de façon alarmante, avec une augmentation de 30% des plaintes au cours des trois dernières années », a déclaré le parlementaire, qui a estimé qu' »il est plus que jamais nécessaire de disposer de ces centres, qui assurent » une prise en charge immédiate et de qualité aux victimes. »

Le PSdeG affirme que le gouvernement de l'État a alloué un total de 5,9 millions d'euros, provenant des fonds européens du Mécanisme de relance et de résilience (MRR), à la Galice pour créer ces espaces. En outre, il souligne qu'en février 2023, le gouvernement central a signé un accord avec le ministère de la Santé pour permettre l'installation de ces centres dans les hôpitaux des zones sanitaires de Ferrol, Lugo, Saint-Jacques-de-Compostelle et Vigo.

Les socialistes expliquent que leur proposition repose sur l'urgence de la situation et la nécessité de respecter les engagements internationaux acquis par l'Espagne. En outre, ils considèrent qu'il est essentiel que le gouvernement galicien autorise ces centres avant le 31 décembre 2024, après avoir obtenu une prolongation du délai initial qui expirait fin 2023.

« Il est vital que les centres soient opérationnels le plus rapidement possible. Ils doivent constituer un pilier essentiel dans la protection des victimes de violences sexuelles, en offrant un soutien médical, psychologique et juridique dans les moments les plus critiques », a ajouté Paloma Castro.

Le Groupe Parlementaire Socialiste de Galice a réitéré son engagement en faveur de cette cause et exige que le Gouvernement galicien assume la responsabilité de mettre en place ces centres avant la date limite.

« La création de ces centres est une étape essentielle dans la lutte contre la violence sexuelle en Galice, en offrant aux victimes une ressource accessible et efficace pour leur protection et leur assistance », ajoute-t-il.