Le PSdeG demande à Rueda de convaincre le PP européen pour que l’UE retire son veto sur la pêche de fond

José Manuel Lage estime que si le président de la Xunta ne convainc pas « ses collègues du PP », « majoritaires à la Commission », il sera « un complice »

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 17 sept. (EUROPE PRESS) –

Le secrétaire de l’Organisation du PSdeG, José Manuel Lage, a exhorté le président de la Xunta, Alfonso Rueda, à se rendre à Bruxelles et à convaincre le PP européen afin que l’Union européenne retire l’interdiction de la pêche de fond, qui touche 87 zones du Atlantique Nord, parmi eux, des zones de pêche dans lesquelles pêchent des bateaux galiciens.

« Se rendre à Bruxelles et défendre la Galice. C’est ce qu’on attend du président des Galiciens. S’il ne le fait pas, il sera complice de la situation car s’il n’est pas capable de convaincre ses collègues du PP, qui sommes majoritaires à la Commission, nous serons face à un président sans poids politique. Et là n’est pas le problème, le problème, c’est que cela a des répercussions politiques pour la Galice », a-t-il reproché.

De même, il a accusé Rueda de n’avoir « absolument rien » pour « défendre les intérêts de la pêche galicienne », tandis que le secrétaire général des socialistes galiciens, Valentín González Formoso, « est parvenu à un compromis » sur le voyage à Strasbourg, en qu’il a rencontré avec le commissaire à la pêche de l’Union, « pour que le veto soit revu et pour de nouveaux rapports scientifiques ».

Au contraire, poursuit-il, « M. Rueda n’a absolument rien fait ». « Qui était dans les institutions européennes ? Le secrétaire général des socialistes galiciens », s’est-il défendu.

« A Bruxelles, c’était le président de la Xunta qui devait être. Le seul qui se préoccupait de la pêche était le secrétaire général des socialistes galiciens. Je pense que cela mérite une réflexion pour savoir si dans ce pays nous avons un président ou si nous avons un président absent », a souligné.

En tout cas, il a tendu la main des socialistes à Rueda pour « l’accompagner à Bruxelles ». En ce sens, il a assuré que Formoso « est prêt à faire avec lui ce qu’il a déjà fait cette semaine et à rencontrer tous les commissaires qui étaient nécessaires ». « Il doit être capable d’avoir un dialogue direct. Je pense que c’est essentiel », a-t-il insisté.

« ILS COMMENTENT CE QUI SE PASSE DEPUIS LE CANAPÉ »

Précisément, concernant la visite de Formoso à Strasbourg, Lage a critiqué les critiques du PPdeG et du syndicat CIG, qui ont critiqué ce vendredi le fait que Bruxelles avait communiqué le veto « quelques jours après la rencontre du secrétaire général du PSdeG avec le commissaire européen à la pêche .

Pour le secrétaire à l’Organisation du PSdeG, « aucun de ceux qui critiquent » Formoso « n’est passé de Padornelo ». « Comme les marxistes-léninistes qui ne croient ni à l’Union européenne ni à l’Otan, vont-ils être ceux qui donneront la solution à la Galice ? Soyons sérieux », a-t-il dit.

Il a ensuite insisté sur le fait que « le seul qui s’intéressait à la pêche galicienne était le PSOE » et que les autres « commentent ce qui se passe depuis le canapé ».

De même, Lage a défendu que le gouvernement central « avait fait ses devoirs » et « au diapason de la France » a exprimé ce vendredi « son malaise face à la fermeture de 87 zones de pêche de fond ». En outre, il a insisté sur le fait que la position des socialistes galiciens « est attachée aux intérêts de la Galice et de la pêche galicienne ».