Le PP européen insiste sur la nécessité d’assimiler dans l’UE les confréries aux Organisations de Producteurs

SANTIAGO DE COMPOSTELA, 18 juillet (EUROPA PRESS) –

Les députés européens du Parti populaire, membres de la commission de la pêche, Gabriel Mato et Francisco Millán Mon, sont intervenus ce mardi dans un débat sur l’application de l’organisation commune des marchés (OCM) dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, où ils ont a insisté sur la nécessité d’une reconnaissance au niveau européen des associations de pêcheurs et de leur comparaison avec les Organisations de Producteurs (OP) en tant qu’entités éligibles pour bénéficier d’une aide financière de l’Union européenne.

« Il est important que les organisations existantes soient reconnues dans
certains États membres, les confréries, qui exercent des fonctions
semblable aux organisations de producteurs. Ce Parlement a insisté à plusieurs reprises sur la reconnaissance des confréries et leur assimilation aux OP », a déclaré le député européen galicien Millán Mon.

Ainsi, comme le PP l’a transféré dans un communiqué de presse, Francisco Millán Mon a commencé son discours en demandant la reconnaissance des confréries au niveau européen et a rappelé qu’il l’avait lui-même récemment évoqué avec Vitchevá, directeur général des affaires maritimes et de la pêche du Commission européenne.

En outre, Francisco Millán Mon a également fait référence à la lutte contre la pêche illégale et à l’étiquetage des produits de la pêche et de l’aquaculture.

« Le nouveau règlement sur le contrôle de la pêche comprend déjà des dispositions visant à renforcer la traçabilité de tous les produits de la pêche et de l’aquaculture grâce au système CATCH, qui sera étendu aux importations, et qui facilitera la lutte contre la pêche illégale. Avoir un étiquetage adéquat est très important pour pour lutter contre la fraude alimentaire et améliorer la transparence, en fournissant plus d’informations aux consommateurs », a-t-il déclaré.

En ce sens, le populaire député européen a réitéré son inquiétude quant à l’existence de pratiques commerciales -telles que le « poisson légume »- qui peuvent prêter à confusion voire tromper le consommateur au moment de l’achat.