Le PP dénonce à l’UE la campagne de la Generalitat à l’université pour « signaler » les professeurs qui utilisent l’espagnol

MADRID, 28 septembre (EUROPA PRESS) –

La porte-parole du PP au Parlement européen, Dolors Montserrat, a présenté une question parlementaire dans laquelle elle dénonce à la Commission européenne la campagne de la Generalitat basée sur l’installation de boîtes aux lettres dans les universités catalanes pour « faciliter la tâche aux professeurs qui utilisent l’espagnol et aux étudiants qui le demandent ». donner des cours dans cette langue.

Montserrat fait écho à la campagne « S’ils changent de langue, n’hésitez pas » publiée dans les médias dont elle assure la promotion, à travers le
des boîtes aux lettres installées, « pour dénoncer, persécuter et pointer du doigt ceux qui, enseignants ou étudiants, revendiquent leur droit d’apprendre ou de donner des cours en espagnol », comme l’indique le PP dans un communiqué.

Dans la même question parlementaire, le leader du PP avertit la Commission européenne que le Gouvernement catalan poursuit sa « campagne de harcèlement de l’espagnol dans le domaine éducatif, violant le droit des étudiants d’utiliser l’espagnol et la liberté académique des étudiants ». enseignants ».

Selon Montserrat, cela s’ajoute au non-respect de la règle des 25% d’espagnol dans les écoles. « Cette campagne de harcèlement des Espagnols viole les articles 3.1, droit d’utiliser l’espagnol, et 20, liberté académique, de la Constitution espagnole et
« C’est un pas de plus contre l’espagnol dans les centres éducatifs, qui s’ajoute au non-respect de la règle du 25% d’espagnol dans les écoles », a-t-il ajouté.

DEMANDEZ À LA COMMISSION SI ELLE RESPECTE LA LIBERTÉ DE LA CATHÉDRALE

Selon le PP, dans cette campagne, le Gouvernement catalan exige que l’Université publie au début du cours dans quelle langue les cours seront dispensés et qu’elle ne puisse pas être modifiée par la suite, même si un étudiant le demande.

C’est pourquoi Montserrat a demandé à la Commission européenne si elle estime que cette campagne « respecte le droit d’utiliser la langue officielle espagnole et la liberté académique des étudiants et des professeurs des universités catalanes ». En outre, il demande à l’Exécutif communautaire d’exhorter les États membres à défendre les droits des enseignants et des étudiants.