BILBAO, 19 janv. (EUROPA PRESS) –
Le député européen EAJ-PNV, Izaskun Bilbao, a défendu au Parlement européen la nécessité d’une définition européenne de la pêche artisanale « en accord avec sa diversité » qui permette à ses professionnels et entreprises de s’intégrer pleinement dans les politiques de pêche de l’UE.
En outre, Izaskun Bilbao a insisté sur le fait que ce n’est qu’en améliorant la position des pêcheurs dans la chaîne de valeur que la contribution de qualité supérieure qu’ils apportent à l’alimentation européenne sera reconnue économiquement de manière « équitable » et que le remplacement des générations sera garanti.
Le Parlement européen a traité un rapport qui analyse le présent et l’avenir de la pêche artisanale et à petite échelle, « lestée par la bataille générale » que certains secteurs mènent contre l’activité de ce secteur et son extrême diversité qui « rend difficile de préciser un définition qui lui permette de s’intégrer pleinement dans les politiques communautaires ».
La représentante de Jeltzal, qui est actuellement coordinatrice pêche au sein de son groupe parlementaire (Renew Europe) a rappelé à Strasbourg, devant la session plénière du Parlement européen, que la pêche artisanale, avec la grande échelle et l’altitude « sont essentielles au maintien de la la vie, l’activité et le patrimoine culturel que les communautés côtières apportent à l’Union ».
« Le premier a un besoin urgent d’une définition qui intègre toute sa diversité et garantisse son accès aux programmes européens », a-t-il ajouté.
Izaskun Bilbao a déclaré que, si vous voulez garantir qu’il y ait des vocations de pêche, que les plus jeunes veuillent se consacrer à cette activité, « cette activité doit être rendue plus attractive ». « Et cela nécessite d’améliorer la position des pêcheurs dans la chaîne de valeur afin qu’ils reçoivent un revenu cohérent avec leur activité et leur contribution à l’alimentation de l’UE, qu’ils enrichissent avec des produits durables, de qualité et garantis », a-t-il ajouté.
En outre, Izaskun Bilbao a une fois de plus défendu la nécessité de politiques de label, « des labels qui distinguent les productions artisanales devant les consommateurs et améliorent les conditions des bateaux dans lesquels ils travaillent ».
« Nous devons offrir un soutien financier pour cela et soutenir la reconnaissance du rôle des femmes dans le secteur et les mesures de diversification qui, de pair avec l’innovation et la numérisation, doivent apporter l’esprit ‘next génération’ au bord de la mer », a-t-il ajouté.