BRUXELLES, le 28 février (EUROPA PRESS) –
La séance plénière du Parlement européen a approuvé ce mercredi que les Européens puissent obtenir un permis pour conduire des voitures et des camions à l’âge de 17 ans, à condition que le conducteur novice soit accompagné dans le véhicule par un autre conducteur expérimenté, une possibilité qui existe déjà. … dans certains pays de l’Union européenne comme la France.
C’est l’une des propositions de la révision proposée par la Commission européenne pour améliorer la sécurité routière dans l’espace européen que le Parlement européen accueille favorablement, même si la règle finale doit encore être négociée entre le Parlement européen et les Vingt-Sept.
Toutefois, les conducteurs inexpérimentés devront passer une période d’essai d’au moins deux ans pendant laquelle ils seront soumis à certaines restrictions, telles que des limites plus strictes sur la consommation d’alcool et des sanctions plus sévères en cas de conduite dangereuse.
Dans le mandat de négociation adopté ce mercredi à Strasbourg (France), les députés préconisent de mieux préparer les futurs conducteurs aux situations et risques réels de conduite, avec une attention particulière aux groupes les plus vulnérables sur la voie publique, comme les piétons, les enfants ou les cyclistes.
C’est pourquoi ils demandent que lors de l’examen d’obtention du permis, en plus d’évaluer la conduite sur neige ou sur chaussée glissante, des situations telles que l’utilisation sécuritaire du téléphone au volant, les angles morts, les systèmes d’aide à la conduite soient prises en compte et garantissent Assurez-vous que vous pouvez ouvrir les portes du véhicule en toute sécurité.
Ils soutiennent également que le permis pour conduire des voitures et des motos est valable 15 ans, alors qu’il est de 5 ans dans le cas des camions et des bus. Ils rejettent cependant la réduction de la durée de validité des titres de séjour pour personnes âgées, comme défendue par Bruxelles, car ils estiment qu’autrement une discrimination se produirait et nuirait à leur droit à la liberté de circulation et à la participation à la vie économique et sociale de ce groupe.
En outre, ils soutiennent que les conducteurs évaluent leur propre aptitude à conduire avant la délivrance et le renouvellement du permis et proposent que ce soit aux gouvernements de décider si cette auto-évaluation doit être remplacée par des examens médicaux incluant, par exemple, les problèmes de vision et cardiovasculaires. .