BRUXELLES, le 5 juillet (EUROPE PRESS) –
Le Parlement européen a exigé ce mardi que la Russie et la Biélorussie soient suspendues d’Interpol, estimant que l’invasion de l’Ukraine est une « menace directe pour la coopération policière internationale ».
Dans une résolution, les eurodéputés soulignent que l’accès de la Russie aux données de l’organisation policière internationale met en danger la coopération policière entre les Vingt-Sept, pour lesquels ils défendent la suppression de l’accès à la Russie et à la Biélorussie en plus de les suspendre totalement.
Le vote adopté à la quasi-unanimité, 607 députés, fixe la position pour un nouvel accord de coopération entre l’UE et Interpol qui permet l’accès aux données policières aux agences européennes telles qu’Europol ou Frontex.
Concernant la protection des données, le nouvel accord doit préciser clairement les finalités pour lesquelles les données peuvent être transférées et bloquer la conservation des données plus longtemps que nécessaire, ont exigé les députés.
Le Parlement européen demande également de changer le processus actuel des systèmes d’alerte rouge, avec lesquels un membre d’Interpol demande d’arrêter un individu dans un autre pays, pour améliorer sa transparence et empêcher qu’il ne soit utilisé à des fins politiques.