Il approuve également la libération de cette procédure pour les voyageurs en provenance du Qatar et, sous conditions, du Koweït
BRUXELLES, le 1er déc. (EUROPA PRESS) –
La commission des libertés civiles, de la justice et de l’intérieur du Parlement européen (LIBE) a demandé ce jeudi à l’Union européenne d’exempter les voyageurs en provenance d’Equateur et d’Oman de l’obligation de visas de court séjour, un avantage que Bruxelles propose d’accorder au Koweït et Qatar et que les eurodéputés demandent à étendre à ces deux autres destinations.
Le rapport, qui nécessite encore l’approbation de la plénière pour être ratifié comme position de négociation du Parlement européen, défend « l’engagement » de l’Équateur en faveur des droits de l’homme et considère que les conditions sont réunies pour libérer ses touristes des formalités consulaires pour se rendre dans le UE pour des périodes de maximum 90 jours.
Cependant, les députés soulignent que le pays doit encore s’améliorer sur des questions telles que les conditions de détention, les droits des femmes, des peuples autochtones et des réfugiés, entre autres défis.
La proposition de départ de la Commission européenne propose d’élargir la liste des pays tiers exemptés de visas de court séjour pour n’inclure que le Koweït et le Qatar, raison pour laquelle les eurodéputés insistent avec ce geste pour faire place également à l’Équateur et à Oman.
Dans le cas du Koweït et du Qatar, ils soulignent également qu’avec Oman, ils émettent des doutes quant à la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales, pour laquelle ils expriment leur inquiétude et demandent des révisions annuelles et des garanties pour suspendre les accords en cas de régression dans ces zones.
Les députés soulignent leur préoccupation en particulier dans des domaines tels que les droits des travailleurs, des femmes et des groupes tels que les LGTBIQ+, ainsi que le risque pour la liberté de culte, d’expression et de réunion et les cas de torture. Dans le cas du Koweït, en particulier, ils exigent un moratoire sur la peine de mort avant de conclure le pacte de suspension de la politique des visas.
Si le Parlement européen ratifie cette position lors d’une prochaine session plénière, ses négociateurs pourront entamer des discussions avec les Vingt-sept. Une fois la position européenne arrêtée, il appartiendra à la Commission européenne, au nom de l’UE, de négocier des accords bilatéraux avec les pays incorporés.