BRUXELLES, 1er février (EUROPA PRESS) –
Le Parlement européen débattra lors de la séance plénière de la semaine prochaine de la situation au Venezuela après la disqualification de la candidate de l’opposition, María Corina Machado, et l’ingérence russe en Europe, après que les accusations portées contre l’eurodéputée lettone Tatjana Zdanoka aient été connues.
Les parlementaires discuteront de l’ingérence russe après les révélations d’une enquête journalistique qui révèle la collaboration de l’eurodéputé letton, allié du mouvement indépendantiste catalan, depuis deux décennies avec le Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie.
Le cas de Zdanoka a été porté devant le conseil consultatif du code de conduite, qui a ouvert une enquête interne au Parlement européen. Cet organe est chargé d’orienter les députés sur l’interprétation et l’application du code de conduite et conseille le président du Parlement européen sur d’éventuelles sanctions.
Plus largement, le débat portera sur les tentatives russes d’ingérence dans les processus démocratiques de l’UE. Le Parlement européen a demandé l’année dernière que les liens entre le mouvement indépendantiste catalan et les services secrets russes fassent l’objet d’une enquête, de sorte que la prolongation de six mois de l’enquête sur le complot russe du « processus » pourrait aboutir au débat européen.
La répression des forces démocratiques au Venezuela fera également l’objet d’un débat au Parlement européen, qui adoptera une résolution sur le sujet. Suite à la ratification par la Cour suprême de la disqualification de Machado, l’UE a montré sa préoccupation face à la crise au Venezuela, insistant sur le « plein respect » des accords de la Barbade entre le gouvernement et l’opposition vénézuélienne.
La Haute Cour vénézuélienne a ratifié la disqualification de Machado de toute fonction publique pendant 15 ans, l’empêchant ainsi de se présenter aux élections présidentielles prévues pour la fin de cette année.