Le Parlement européen commencera à appliquer les premières mesures en réponse au scandale de corruption au Qatar en mai

BRUXELLES, le 17 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le Parlement européen a approuvé ce lundi de commencer à exiger six mois de réflexion pour que les anciens députés européens puissent travailler pour des groupes de pression et un contrôle accru de l’accès à l’institution depuis mai, de telle sorte que les portes tournantes soient limitées dans lesquelles ils sont les premiers mesures en réponse au scandale de corruption au Qatar.

Le tableau suit les étapes annoncées par la présidente, Roberta Metsola, pour s’attaquer à d’éventuels cas de corruption au Parlement européen après le complot de corruption du Qatar et du Maroc pour gagner de l’influence dans les institutions de l’Union européenne qui avaient au centre le vice-président démis de ses fonctions, le La socialiste grecque Eva Kaili.

Après ces six mois, si les anciens députés exercent des activités de lobbying ou de représentation devant le Parlement européen, ils devront s’inscrire au registre de transparence, a indiqué l’institution dans un communiqué.

Les mesures convenues entre la présidence et les groupes parlementaires pour mettre fin aux portes tournantes entrent en vigueur le 1er mai, elles affecteront donc déjà les députés de la législature actuelle.

Outre le siège des activités de « lobbying » des anciens députés, le Parlement européen durcit les règles d’accès et appliquera les dispositions existantes pour garantir la clarté juridique et une meilleure application de l’accès aux visiteurs.

Dans les semaines à venir, le Bureau abordera davantage de mesures, telles que la participation de représentants d’intérêts à des événements organisés au Parlement ou la révision des règles internes en matière de dénonciation.