Le ministre iranien des Affaires étrangères demande le « respect » pour Borrell et défend les « contributions » des Gardiens de la révolution

MADRID, le 2 mai. (EUROPA PRESSE) –

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, a exigé lors d'un entretien avec le haut représentant pour la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, le « respect » des forces armées iraniennes, soulignant les « contributions constructives » qu'elles auraient apportées. . les Gardiens de la révolution pour lutter contre le terrorisme et garantir la sécurité au Moyen-Orient.

L'UE est précisément plongée dans un débat sur l'éventuelle classification des Gardiens de la Révolution comme organisation terroriste, ce qui, comme Borrell lui-même l'a reconnu en avril, n'aurait aucune répercussion pratique puisque cette institution est déjà sanctionnée par le bloc en raison de restrictions liées à armes de destruction massive.

Le chef de la diplomatie européenne a une nouvelle fois expliqué sur son compte de réseau social « l'importance du confinement et de la désescalade dans la région ».

Il a également préconisé de « continuer à travailler sur la non-prolifération nucléaire », une question qui a été un motif récurrent de contacts ces dernières années entre l'Iran et l'UE en raison de l'échec de l'accord signé en 2015 et remis en question trois ans plus tard. . pour le départ unilatéral des Etats-Unis – alors sous la présidence de Donald Trump -.

ATTAQUE « LÉGITIME » CONTRE ISRAËL

Le ministre iranien, de son côté, a profité de l'appel pour exiger la fin du « génocide » contre la population palestinienne à Gaza, « sans délais ni conditions », et pour en appeler au « rôle central » des Nations Unies. dans le but de relancer des contacts qui doivent « prendre en compte les droits des Palestiniens ».

Amirabdollahian a également justifié l’attaque de drones et de missiles lancée contre Israël le 13 avril. Il s'agissait d'une « réponse » à l'attentat à la bombe lancé quelques semaines plus tôt contre l'ambassade iranienne à Damas, il s'agissait donc pour le ministre d'un acte « légitime » d'autodéfense.