VIENNE, 18 janvier (DPA/EP) –
Le chef du Parti de la liberté d'extrême droite autrichien (FPO) et très probablement futur chancelier du pays, Herbert Kickl, a assuré qu'il n'avait pas l'intention de quitter l'Union européenne mais a demandé à Bruxelles de mettre de côté ce qu'il a décrit comme une politique du « communisme climatique ».
Kickl a recommandé aux autorités communautaires, lors d'une comparution devant quelque 3 000 sympathisants dans la ville de Vosendorf, d'entrer dans une phase de « réflexion » plutôt que d' »auto-promotion » au profit de l'économie avant de réitérer l'idée de faire de l’Autriche une « forteresse » – un terme largement utilisé par l’extrême droite nationale – contre l’immigration.
Kickl, en ce sens, a expliqué que le pays devrait introduire une série de « paragraphes et règlements, des avantages en nature au lieu d'argent, des décisions d'asile négatives, des certificats de voyage, des vols d'expulsion » parce que le continent européen est en jeu. Son destin est en jeu, a-t-il affirmé, quand il s’agit de migration.
Kickl, dont le parti s'est opposé aux sanctions de l'UE contre la Russie, a également rejeté les accusations selon lesquelles il serait pro-Moscou, arguant qu'il maintenait une position « proche de la neutralité », comme le stipule la constitution d'un pays qui n'en est pas membre. de l'OTAN.