Bruxelles 18 mars (Europa Press) –
Le juge de l'instruction belge a inculpé quatre personnes pour des crimes de corruption et d'organisation pénale et un autre pour des crimes de blanchiment d'argent dans le cadre de l'opération qui enquête sur un complot présumé de pots-de-vin aux Eurodiputs payés par la technologie chinoise Huawei pour influencer la prise de décision de l'Union européenne.
Comme l'a rapporté le bureau du procureur fédéral belge dans un communiqué, les quatre accusés de corruption resteront détenus, comme le juge l'a décidé après avoir écouté ses déclarations respectives devant le tribunal, tandis que la personne accusée de blanchiment d'argent a été en probation.
Les cinq personnes ont été prises devant le juge après le lancement de l'opération le 13 et pour laquelle plus d'une centaine de membres de la police belge ont effectué des dossiers dans diverses parties du pays, dont la capitale, Bruxelles, et également au Portugal.
À la demande des autorités judiciaires belges, en outre, le Parlement européen a empêché les bureaux de deux assistants parlementaires à Bruxelles et à Strasbourg, siège de l'institution, pour son record ultérieur ce lundi, jour 17.
Paiements et cadeaux « excessifs »
Selon le bureau du procureur le jour où l'opération était connue, le complot de corruption a commencé il y a quatre ans, mais est resté actif régulièrement et très discrètement « jusqu'à aujourd'hui sous l'égide d'un travail présumé de » lobiste commercial.
Les Prebendas avaient des «formes diverses», a expliqué le ministère public belge, par exemple par des paiements pour certaines postes politiques ou des «cadeaux excessifs» tels que des voyages ou des invitations aux matchs de football; Tout cela pour «promouvoir des intérêts commerciaux purement privés» dans la prise de décision politique.
Les chercheurs soupçonnent que des pots-de-vin se cachaient, par exemple, en supposant les coûts de l'organisation de la conférence et payés par différents intermédiaires. Par conséquent, l'enquête vise également à identifier les éventuels crimes de blanchiment d'argent.
C'est le deuxième cas de corruption que les autorités belges découvrent contre les MEP ces dernières années, après la connue sous le nom de «Qatargate» pour lequel plusieurs Eurodiputs du groupe européen de socialistes et de démocrates (S&D) ont été arrêtés pour avoir prétendument reçu des paiements de Qatar et de Maroc.